mercredi, décembre 27, 2006

Doé

J'ai rêvé à une petite fille pour la deuxième fois, une fille pour qui je ressent un étrange amour. Elle s'appelle Doé, je lui donne maximum 4 ans. Les deux fois, elle avait ses longs cheveux noirs détachés et elle portait une jaquette de nuit blanche avec de la petite dentelle dans le bas. Je n'ai aucun souvenirs de son visage même si j'ai déjà vu son sourire et son regard.

Elle est puissante la petite. J'étais chez mon frère, la nuit et je savais que j'y étais seul. Il y regnait une atmosphère confortable mais froide, teintée de bleu. De où j'étais couché, je pouvais voir presque tout le corridor. J'ai entendu quelqu'un fouiller dans le réfrigirateur et se servir une boisson gazeuse que j'ai reconnu au son de dépressurisation. La personne a serré la bouteille et est revenu vers ma chambre par le corridor et c'est à ce moment que j'ai reconnu Doé. Elle est allé porter son verre dans la chambre à mon frère éclairée d'une lumière jaune et chaleureuse et est resorti venir me voir. C'est quand elle est revenu que j'ai commencé à angoisser. Elle à tendu la main à la manière d'une enfant qui veut qu'on prenne sa main pour la suivre. Sans hésiter, j'ai serré sa main dans la mienne et j'ai senti une pression froide. Je lui ai demandé d'attendre un instant pour que je me détende, j'ai pris une bonne respiration qui a dissipé toutes mes angoisses et je me suis levé pour la suivre. Je me suis réveillé à ce moment. Depuis, j'attend impatiement mon prochain rêve d'elle.

lundi, décembre 18, 2006

impulsion poétique

Je comprend maintenant
Que je n'avais rien compris
Et c'est pire que de toujours rien comprendre

J'avais pris pour acquis
Que je ne pourrai me méprendre
Que je m'étais fais comprendre
Sans me faire prendre

J'étais trop loin dans ce monde que j'ai créé
Trop loin dans mes idées
Mes illusions ont remplacé
Ce que j'ai voulu ignorer

Ce monde, je devrais y rester
Confortablement installé
Protégé de la réalité

dimanche, décembre 10, 2006

Une image vaut mille sens

J'ai dans la tête une image. Mon image du confort. Elle s'approche de ce que je vie à l'instant. Je suis dans ma chambre, le fond de l'air est frais, ma principale source lumineuse est une série de lumières de noël, Faith de The cure joue précédé par Disintegration du même groupe. Tout ce que j'ajouterais, c'est une chandelle sur mon bureau et Elle dans mes bras. Tous les deux couchés dans mon lit, à écouter la musique, fondu l'un dans l'autre. L'oreille sur mon torse, elle écoute mon coeur et se réchauffe une main sur mon ventre sous mon t-shirt. Moi, je baigne dans le parfum de ses cheveux bruns avec un bras dans son dos, la main sur sa hanche. On a aucunes raisons de bouger, et aussi aucunes intentions. Les mots nous sont devenus inutiles.

" all i ever wanted, all i ever needed, is here, in my arms"
Enjoy the Silence, Depeche Mode

vivre en dessous d'un sapin

J'aime ca passer de longues minutes à regarder des décorations de noël pour percer chaque détails que la personne à penser en posant un élément à un endroit plus qu'à un autre. Chaques courbes de guirlande, chaques personnages, chaques lumières a sa place.

Cette année, je n'ai pas le village à mon grand-père, et sa maison avec l'intérieur complètement recouvert de décorations. mais je me suis surpris a visiter en touriste le village chez moi que j'ai créé moi meme. j'ai scruter ce qu'a pondu mon inconscient obsessif compulsif de noël avec mes yeux d'enfant de noël. et je comprend enfin la fierté de mon grand père en voyant que je suis moi meme capté par ce que j'ai fais. Merci grand papa, on va faire attention a ton village

samedi, décembre 02, 2006

Naked Lunch

Une citation d'un film culte, si vous connaissez pas, vous devriez.

Hank : So you can't rewrite. Because to rewrite is to deceive and lie, and you betray your own thoughts. To rethink the flow and the rhythm and the tumbling out of the words is a betrayal. It's a sin, Mart. It's a sin.

Martin : I don't accept your catholic interpretation of my compulsive necessity to rewrite every single word at least a hundred times. Guilt...Thanks. Guilt is the key not sin. Guilt re : not writing the best that i can. Guilt re : not considering every thing from every possible angle. Balancing everything.

Hank : How about guilt re : censoring your best thoughts ? Your most honest, primitve real thoughts ? That's what your laborious rewriting amounts to, Martin.

Martin ( to Lee ): Is rewriting really censorship, Bill ? Because i'm completely fucked if it is.

Lee : Exterminate all rational thought. That is the conclusion i have come to.

Martin ( to Hank ): What is the man talking about ? I'm being serious !

Hank : So is he.
 
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