jeudi, novembre 20, 2008

tel que paru en novembre




Bélier : Chance. Vous allez retrouver le bas à orteils multicolores que vous avez perdu depuis trop longtemps.

Taureau : j'aimerais citer ici une ligne du très spirituel film Slapshot ici, mais je crois que si je le fais, je vais perdre mon emploi.

Gémeaux : Mars est en chocolat, alors, évitez les peanuts.

Cancer : Faites attention à votre santé. surtout avec un nom de signe astrologique comme le vôtre.

Lion : Ne laissez pas pas passer cette chance une seconde fois ! Ayez du courage et gouttez au nouvelles Ruffles au gratin, elles sont vraiment bonnes sérieux.

Vierge : Ce jeudi, donnez un trente sou dans la main gauche du troisième quetteux qui sera à gauche sur votre chemin, ainsi il aura un trente sou de plus.

Balance : Mes cartes étaient très floues pour les balances, alors prenez le texte d'un autre signe, ils sont tous bons.

Scorpion : Succès. D'après les plus vieux manuscrits asiatiques, il est de très bon présage d'avoir un signe astrologique du même nom qu'un groupe de rock.

Sagitaire : Lâchez prise et laissez le courant vous guider. Nul n'est prophète en son pays. Pierre qui roule n'amasse pas mousse. Il n'y a pas de fumée sans feu. Vini Vidi Vici.

Capricorne : C'est une très belle constellation et j'espère sincèrement tout le bonheur possible pour vous.

Verseau : Signe d'eau avec Vénus en pretzel. Ne regardez pas droit dans le soleil.

Poisson : Ayez confiance en vous. Écoutez ce que vous ressentez en dedans, pas ce qu'on peut lire dans l'horoscope.

lundi, novembre 03, 2008

Too bad she won't live ! but then again who does ?

Ces temps-ci, j'ai du mal à voir l'intérêt de continuer quoi que ce soit dans la vie. Avis aux paranos, non je pense pas me tuer. Même sans vouloir la mort et à aimer la vie autant, je peux quand même douter de sa pertinence. Je veux déménager, pour aller dans un appart qui va pas vraiment plus me convenir alors je reste ici. Je veux être dans une relation juste pour encore être maladroit et tout foirrer alors je ne rencontre personne. Je veux voir le monde pour me rendre compte de la puanteur de cette termitière qu'est la Terre alors je reste ici. Je ... J'ai juste beaucoup de misère à me motiver à vraiment bouger et faire des choix pour changer ma situation qui m'énerve alors que je vais encore échouer à être confortable. au chaud. dans son parfum. dans mes choses. en paix. Comment les autres passent au travers ? est ce que je suis difficile dans mes requêtes ? ou c'est eux qui ne se rendent pas compte de tout ca ? Beaucoup de questions qui m'embrouillent les idées.

Plus le temps passe et plus j'ai de la misère à vivre avec tout ces problèmes que je traîne. Je sais que j'ai dis ca voilà plusieurs années déjà, mais c'est le fait que ma questions n'a toujours pas changer depuis 24 ans qui est inquiétant : je ne sais plus quoi faire pour changer ca. Les jours passent avec de la nouvelle musique, des nouvelles personnes, des nouveaux jeux vidéos, un nouveau joint. Toujours quelque chose de nouveau pour me garder l'esprit le plus loin de la réalité possible. Je suis épuisé de jouer au yo-yo d'humeurs parce que j'ai les nerfs à vif. Je veux de la stabilité émotive et mentale. c'est toujours pas un appel à l'aide que je fais en ce moment, c'est juste un constat. Je tenais tout simplement à laisser à savoir, à laisser une preuve, que je me sentais comme ça le 3 novembre 2008 à 00:47. En laissant un preuve, j'ai moins de difficulté à croire que ce moment là est vraiment arrivé. bonne nuit

vendredi, octobre 24, 2008

dimanche, juillet 27, 2008

l'"homme libre" selon un tordu

Pour la centième fois dans la journée, mon regard tombe sur mes mains. Des fois elles travaillent, des fois elles se reposent, d’autres fois elles massent de la peau et d’autres, elles grattent jusqu’au sang. Par contre, à chaque fois, elles me dégoutent autant. Je les trouve laides, épeurantes, maladroites, maigres, grelottantes, veineuses, avec les doigts crochent, la paume toujours graisseuse et la peau rude comme du cuir. Pour la centième fois, je les regarde et les déteste. Tout ce qu’elles auraient pu faire qu’elles ont ratés. Toutes les choses qu’elles auraient dû toucher et celles qu’elles auraient dû reconnaître en les serrant. Pour la centième fois je les regarde mais pour la première fois j’en ai assez. Sans hésitations, je suis allez chercher mon couteau que j’aime tant et ma pierre à aiguiser et tranquillement, méticuleusement, je suis allez sectionner mes mains pour qu’elles n’aient plus le potentiel qu’elles ont tant gaspillés dans le passé, pour excuser leur incapacité à agir, pour plus qu’elles n’aient à souffrir de leur constant échec. Je me suis couché cette nuit là avec ce sentiment de liberté que seul une renaissance peut donner. Mais après une nuit sans rêve, mon état de désespoir est revenu et est venu mettre en doute mon choix de la veille. Je cherche mes mains du regard et me rappelle que je me les avait coupé. Mes yeux sont donc tombé sur mes bras avec le poids du doute d’avoir fais la bonne chose. J’ai vite conclu que mes mains n’étaient pas seules responsables de mon échec ; mes bras n’avaient pas réussi à approcher les mains d’aucun de leur but. Mes bras n’étaient jamais assez long pour compenser à la prudence et à la peur qui décident de mes buts. Mes mains auraient peut-être pu vraiment réaliser quelque chose si elles avaient été plus proche. Je ne vois qu’une seule solution pour punir mes bras. Après une petite heure, je finissais de les sectionner tendon par tendon et muscle par muscle. J’ai maintentant encore plus de liberté que la veille, maitenant j’aurai une excuse pour expliquer la distance qui me sépare du monde. Le lendemain, je me suis réveillé et j’ai eu un moment de surprise en constatant que je n’avais plus de bras du tout. J’imagine que je ne suis pas encore habitué. Après m’être rappelé de mes activités de la veille, j’étais encore surpris de mon choix de me couper les mains puis les bras. Je voyais à l’autre bout de la couverture mes pieds dépasser et je comprennais enfin que si j’avais pu me déplacer plus vite et plus précisément, mes bras auraient pu être assez proche pour aider les mains à accomplirs les choses visées. Mais cette fois, j’avais appris. Les mains ne pouvaient pas être les seules responsables, les bras étaient complices, alors, les pieds ne sont pas seules sur le banc des accusés. Donc, au lieu de me sectionner tranquillement les pieds, je me suis coupé les jambes au dessus du genou. Jamais je n’aurais pu imaginer avoir plus de liberté que la veille, maintenant, je peux faire tout ce que je veux et je n’ai même pas à réussir puisque que je pourrai blâmé mon échec sur quelque chose. C’est en disant cette phrase à voix haute que je me suis rappelé d’une autre partie de mon corps qui a longtemps faïlli à sa tâche. Plusieures fois, ma langue ne savait pas quoi dire d’adéquat à la situation pour atteindre les buts souhaités. Les bras et les jambes n’étaient pas les seuls à ne pas réussir. J’ai donc sectionné ma langue puisque qu’elle le méritait. Une autre nuit sans rêve passa et mes yeux se sont ouverts sans doutés du sort qui les attendait Je regardais dans le noir et j’essaillait de percer la noirceur pour ce qui pouvait bien s’y cacher. Je me rappelle d’une centaine de situation où j’aurais dû voir un détail qui aurait guider mes jambes et mes à bras à agir. Mes yeux ne m’avaient donc pas tout dis sur ce qui se passait devant moi, pas étonnant que mes jambes n’avaient pas pu mener les bras assez proches qu’ils glissent les mains où il se doit. J’ai donc sectionner mes yeux, mais sans la propreté des autres ablations. Ma minutie n’a pas empêcher les globes de crever et de répendre leur liquide un peu partout. Cette fois j’étais vraiment libre. Je ne vois vraiment qu’elle situation raté que je ne pourrai pas excuser solidement. Maintenant, je peux faire tout ce que je veux. Presque tout.

mardi, juin 03, 2008

définition de l'espoir

elle est un peu négative, mais à date elle a passé le test dans plusieurs situations, dites moi si ya de quoi qui vous chicotte dedans

l'espoir c'est le refus d'admettre que l'implacable réalité est telle qu'elle nous paraît

lundi, mai 26, 2008

Dites bonjour à l'homme sans espoir

Il écrit sur ce blog n'espérant pas être lu. Il vit sa vie n'espérant pas être reconnu. Espérez que l'équipe de secours arrive et vous coulerez avec votre navire. Il passe les jours sans espoir, donc sans attentes donc sans déceptions. Il est l'homme le plus pessimiste que vous ayez connu malgré son sourire inespéré. Il ne sait que faire devant les belles choses que les gens espèrent. Il ne voit que les choses moches et banales de cette vie. Il était l'homme le plus heureux jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il n'avait jamais espéré vivre aussi vieux. Ces belles choses qui vous font rêver, il ne peut faire autrement que les rejeter maladroitement car jamais il ne s'était préparé à penser percevoir de telles beautés.

ah pis marde, une autre soir qui file pas pis qui déborde sur ce blog, désolé, mais j'aime mieux laisser ce message à la vue que de l'oublier en dedans pour que ça ressorte pire qu'avant.

jeudi, mai 22, 2008

exercice #2

Aujourd’hui c’est la pluie qui m’a réveillé. Elle s’est servi de tout ses atours pour avoir mon attention. Autant avec le son franc de ses gouttes sur mon toit, qu’avec la fraîcheur de son souffle ou le parfum qu’elle emporte. Elle était trop présente pour les éléments et s’était imposé dans la journée. Elle était la journée. Je ne pouvais faire autrement que profiter de ce qu’elle m’offrait. J’ai passé quelques temps sur mon balcon à écouter le rythme de ses pleurs sur le toit, sur le balcon sur les feuilles du chêne tout près. C’est un rythme invitant qui envahit les pensées comme le chant d’un sirène. La seule chose qui me retenait était cet inconfort d’être trempé, typique des gens urbains, mais maintenant sur mon île, je suis loin d’être urbain et je me rend compte que d’être mouillé n’est pas vraiment un problème. J’ai alors pris une couverture de laine que j’ai mis sur mes épaules et je suis parti dans ma petite forêt. La pluie s’est comme gonflé de plaisir de me voir parmi elle. Les arbres dansaient la venue de leur protecteur, maître de cette île.

J’ai rapidement été content de ne pas avoir pratiquer de sentier dans le bois. Il n’y avait pas de boue nul part. Étonnement, on dirait qu’il ne pleuvait pas si fort sous les arbres. Seule quelques grosses gouttes tombaient des feuilles. Le sol était recouvert de petites plantes verdoyantes épanouies par l’eau abondante. Je sentais la terre gorgée d’eau sous mes pas. De temps en temps une racine émergente venait séparer les espaces verts. Je me suis rendu instinctivement au plus gros arbre de l’île. Sans être immense, il est d’une grosseur respectable. Je suis resté sous lui pendant une bonne heure. J’ai tranquillement laissé toutes les odeurs m’envahir. J’ai deviné la présence d’un arbuste à épice dont je ne connais pas le nom juste à son arôme.

Puis une odeur particulière est venue me chercher. C’étais le parfum salé du fleuve. Quand j’ai compris que c’étais lui qui m’appelait silencieusement, je suis parti pour mon gazebo. Il se tenait à l’orée du bois, adossé à un grand arbre, mais face au fleuve. Protégé du vent par les arbres environnant, c’étais l’endroit idéal pour passer le reste de la journée. La pluie avait changé de chanson parce qu’elle n’était plus seule à chanter. Les vagues poussées sur la plage à proximité venaient adoucir le rythme rapide de la pluie. Cette nouvelle mélodie née du vent irrégulier était quelques fois changée par le passage d’un cargo dans la voie maritime. Leur passage était un peu surnaturel dans le pluie battante. c’est un peu après que j’ai allumé un cigare. À chaque fois, la première inspiration me jette dans un autre monde. Tout mon corps se détend et la vie continu autour de moi sans que je m’en préoccupe, sans même que je m’en rende compte. La pluie s’est intensifié et est venu dressé un rideau entre le gazebo et le reste du monde. Je pouvais voir le fleuve et les arbres mais eux ne pouvaient plus me voir. Tranquillement, la fumée de mon cigare à rempli mon espace à l’intérieur du rideau. Une bulle dans un bulle. J’étais hors de portée des éléments et du temps. Je me sentais comme un poisson sautant au dessus de la rivière, temporairement libre de son courant et qui pouvait finalement voir où elle le menait. L’éclairage grisâtre des nuages, la pluie incessante et la fumée qui tourbillonnait dans le toit m’ont sorti de l’emprise du temps. J’étais maintenant face à l’infini qui me défiait. Je l’ai fixé comme il se doit. Je l’ai fixé dans le creux des yeux jusqu’à ce que je perçoive un sourcillement. Je comprenais qu’il était en train de cédé. J’ai détourné le regard devant la crainte de percé l’infini un peu par respect, mais ensuite j’ai compris que quelqu’un devait le faire fléchir à sa propre pensée et que j’en avais l’occasion. J’ai pris une autre inspiration de mon cigare et j’ai recommencé à le fixer. Il n’avait pas eu le temps de se ressaisir. Je sentais la coque de son navire se tordre et craquer sous les glacier de me idées. J’allais le fendre sans merci et submergé l’infini dans mes réflexions quand une corne de brume est venu le sauvé. Un navire, un vrai, venait de passer mon île et les conditions météorologiques motivaient cette manifestation sonore. Un coup de vent est venu percé le rideau et à emporté une grande partie de ma fumée. Ma bulle maintenant moins forte, le temps m’avait réintégré dans son courant. L’infini avait des amis puissants, mais il savait maintenant qu’il était vulnérable au commun des mortels. En espérant qu’il ait appris autan que moi dans ce duel.

La pluie n’a cessé que tard dans la nuit. Je suis revenu dans la maison à la lumière d’une Lune timide. Je sentais les arbres fiers de moi, fier de cet accomplissement passif que de faire douter l’infini de son règne. Je suis rentré et j’ai mangé un peu. J’ai ensuite attisé le feu qui était très bas et je me endormi dans la chaleur de son étreinte.

dimanche, mai 11, 2008

étude de Tiki

comme d'habitude, dites moi ce que vous en penser !


premier essai d'écriture régulière

c'est pour se faire la main finalement, j'ai juste besoin d'écrire plus pour être plus confortable et meilleur, j'ai finalement compris ca, c'est mieux maintenant que dans 30 ans ^_^




J’ai encore fait un de ces rêves dans le même manoir qui m’effraie tant, mais cette fois, c’étais différent. D’habitude, la seule lumière qui laisse deviner les boiseries anciennes et les meubles antiques est une source bleutée venant de l’extérieur, comme une perpétuelle pleine lune. Les pièces sont donc remplies d’ombres inquiétantes qui laisse la chance à n’importe quelle créature de se cacher et de pouvoir épier ma peur sans être vu. Cette fois-ci, la même lumière bleutée était là, mais de discrètes lampes d’ambiance venaient crever les ombres et empêcher qui que ce soit de s’y cacher. J’en ai donc profité pour bien regarder les détails des pièces que je connaissait le plus : des portraits du manoir de l’extérieur, la richesse du tapis, la finesse des meubles... Je suis ensuite allé dans une pièce qui avait une toute petite fenêtre et que je visitais donc rarement. Sur le mur opposé à la porte d’entrée trônait un fauteuil très long en cuir rouge vin capitonné. À sa gauche, il y avait une petite table de salon avec un tiroir à serrure avec la clef dedans. La curiosité étant trop grande, j’ai ouvert le tiroir pour y trouver des vieilles feuilles lignées datant de ma jeunesse et dans le fond, une autre clef. Celle-ci était en bronze avec “1/2” de gravé dessus. C’est avec cette nouvelle clef dans le creux de la main qu’un souvenir me revint. Derrière le long fauteuil se trouvait une tenture qui montrait deux hommes de la grèce antique dans un temple quelconque. Les deux semblent argumenter ; l’un a le bras tendu avec la paume de sa main ouverte vers le sol tandis que l’autre pointe vers le ciel avec un certain manque de conviction. J’ai déplacé le fauteuil et décroché la tenture pour retrouver une porte cuivre. Le cadre de la porte était aussi en cuivre et se poursuivait à ses coins vers le plafond et les murs pour montrer sa solidité.

Le clef de bronze a fait céder la porte qui s’ouvrit d’elle même, tranquillement, révélant son épaisseur et un corridor un peu plus étroit qu’elle. L’éclairage étrangement chaleureux me permettait de voir la poussière sur les lampes anciennes au mur. Je me rappelait de la clef, du fauteuil et de la tenture que j’ai mis devant la porte, mais je ne me rappelait pas de ce corridor ni jusqu’où il menait. C’est à ce moment qu’un courant d’air chaud et réconfortant est venu me porter un parfum que jamais je n’oublierai. C’est un parfum de fleur discrète mêlé à la fraîcheur de la rosée qui à la chance de se reposer sur ses pétales. C’est un parfum qui vous attire vers un jardin au complet sans que vous puissiez savoir que c’est elle seule qui vous a ensorcelé. C’est un parfum qui touche plus de sens que seulement l’odorat. Ce parfum, je le connais depuis longtemps et je croyais l’avoir perdu. J’ai donc emprunté le corridor tranquillement en suivant mes sens. Il n’y avait aucune véritable pièce, seulement des corridors et des antichambres. Sans trop les ignorer, je les passait rapidement, pressé d’enfin connaître la source où je pourrais m’abreuver. Puis je suis finalement arriver à une porte ouverte sur une pièce carré, bien éclairé malgré l’absence de fenêtre. Le mur de gauche était recouvert d’une grande bibliothèque. Il y avait des livres un peu partout dans la pièce d’ailleurs. Des piles jonchaient le sol ou encore cachaient certains livre sur les tablettes même. À ma droite, il y avait un somptueux fauteuil de lecture et un grand pupitre en bois. Je pouvait voir une plume, un encrier et des papiers à travers quelques livres épars. Devant moi, Il y avait une porte double fermée. J’ai pris quelques moments pour regarder les titres des livres comme je fais toujours devant une bibliothèque. J’avais déjà lu chacun de ces livres et je n’ai pas pu retenir un sourire en voyant que malgré l’apparence de chaos un certain ordre se devinait dans les titres et il y avait aussi encore beaucoup de place pour d’autres livres. Puis un son qui venait des portes doubles est venu attirer mon attention. Un son sec qui est venu me faire remarquer comment le silence était dense. C’étais le son d’une bûche qui craque dans un feu. En les ouvrant, doucement comme pour ne pas déranger l’endroit, une tonne de souvenirs vagues de confort et de paix m’est revenue.

La pièce était plus petite que la première. Il y avait un long fauteuil en cuir rouge capitonné placé en angle devant l’âtre en dessous d’un immense puits de lumière. Le feu dans l’âtre était mourant. Le son de la bûche était un appel à l’aide et mon secours ne se fit pas attendre. Le gros tapis épais atténuait le son de mes pas pressé. J’ai pris du petit bois et du papier que j’ai tranquillement placé dans les braises. Le temps de laisser le feu grandir, je me suis assis devant lui et j’ai enlevé mes chaussures. Les quelques flammes dansaient de joie et me réchauffaient jusqu’à l’intérieur. Quand il est devenu assez fort, j’ai rajouté une belle grosse bûche qui a pris feu rapidement. C’est à ce moment que j’ai compris d’où était venu la chaleur du corridor après la porte de cuivre. Je me suis aussi rappelé que cet air chaud avait en lui le parfum qui m’a guidé jusqu’ici. Maintenant que j’avais vu tout le jardin, je devais trouvé cette fleur unique qui y vivait. Je me suis retourné vers le fauteuil et elle était couchée là. Mes sens furent comblé en un instant. Elle était l’incarnation du confort et de la paix, assoupie dans mon fauteuil, dans ma pièce, dans mon manoir, dans mes yeux. Ses cheveux coulaient sur le coussin comme une coulée de soie marron, ses lèvres n’inspiraient qu’un baisé et son épaule dénudée laissait deviné une mer de courbes sous la couverture de laine. La couleur du feu devant elle lui donnait un côté enflammé alors que la lune du puits de lumière venait balancer l’ensemble de son bleu calme. J’ai délicatement pris sa tête comme on prend une fleur pour la sentir en passant ma main dans ses cheveux et elle a souri un peu. Doucement, j’ai embrassé le coin de sa bouche et elle a laissé entendre un son endormi. Elle a laissé tombé un petit objet qu’elle tenait jusque là solidement et a tendu la main. Je lui ai offert la mienne qu’elle a prise et collée contre elle. L’objet n’a fait aucun bruit sur le tapis et d’un coup d’oeil je l’ai reconnu : c’étais une clef de bronze avec 2/2 de gravé dessus. Je me suis finalement assis par terre adossé au fauteuil avec la tête collé sur son ventre. Je me suis endormi tranquillement, réchauffé d’un côté par mon feu et de l’autre par l’amour.

lundi, mai 05, 2008

Dites bonjour à l'homme sans paupières.

Son regard sec est insoutenable autant pour vous que pour lui car voyez-vous, lui, il voit tout. Rien ne lui échappe : l'adolescent qui vient de voler au bout de l'allée du marché, le clochard qui va mourir bientôt dans le métro, le dégoût que vous avez pour lui quand il vous regarde. C'est votre lèvre tremblante qui vous a trahie. Depuis trop longtemps, il est conscient de la vraie nature de son environnement. Depuis trop longtemps, la nausée l'emporte quand il regarde les gens dans les yeux. Depuis trop longtemps, il voit que la beauté et les vertus éclairent aussi peu qu'une seule étoile dans la nuit noire de la vie, et on ne peut pas regarder une seule étoile toute sa vie. Dites au revoir à l'homme sans paupières car ce soir il se crèvera les yeux. Le poids de cette affreuse Réalité est maintenant trop pour lui. En espérant que son ouïe ne s'affûtera pour compenser.

mardi, avril 01, 2008

white noise

j'ai pensé à une image dont j'aimerais vous faire part malgré cette heure tardive et les obligations qui m'attendent demain matin. C'est un peu l'image de comment je me sens de temps en temps.

Prenez votre système de son le plus puissant que vous avez et mettez-le dans votre salon avec un disque de Nine inch nails dans le tapis. Mettez votre ordinateur dans la même pièce avec des haut-parleurs et mettez un disque de Madonna tout aussi dans le tapis. Ensuite, mettez votre ipod avec du Massive Attack le volume raisonnable. Achetez 382 métronomes et partez les tous à des rythmes différents. Invitez dans votre salon 48 personnes et assurez vous qu'ils parlent tous de quelque chose à vous ou entre eux, peu importe. Finalement, apportez un piano dans le salon et essayez de jouer du Satie vous verrez qu'il ne se passe pas grand chose. Pour ceux qui aiment les défis, invitez aussi une jolie jeune femme pour qui vous avez sentiments et tentez de lui faire comprendre que ce que vous faites sortir du piano est supposé être du Satie et que vous le joué pour elle. Vous verrez qu'il se passe encore plus pas grand chose ou du moins, rien qui s'approche du galant but de votre interprétation.

dimanche, mars 30, 2008

Charmé par l'esprit d'une rivière

J'avais la rivière à mes pieds
Sur le flan d'une grosse roche
Protégé du vent
Mais face au soleil

Le froid du roc dans mon dos contrastait avec le chaleur de mes vêtements noyés dans la lumière. Subtilement, les rapides sont venues capter mon attention avec un chant simple au début pour finir avec une chorale complète.

Bercé par la valse de ses remous
La rivière est venu me chercher
D'une seule vague
Elle m'a emporté

Je descendais tranquillement en regardant le ciel
Une fille chantait sur la berge
Mais mes oreilles étaient remplies de rivière
Je n'entendais pas les paroles

C'est la rivière que je comprenais maintenant
C'est elle qui n'étais plus qu'une douce mélodie
Ses mots froids et puissants coulaient dans mes sens
Je faisais de plus en plus parti de la rivière

Rendu au fond
Un énorme poisson est sorti d'un trou
Et sans même se presser
m'a avalé d'un coup

Je me suis réveillé dans un lit d'un confort inouï et j'ai pris quelques minutes pour comprendre la pièce dans laquelle j'étais. Les murs étaient ronds comme le plancher et le plafond et il n'y avait aucune sorti. La seule fenêtre donnait sur la rivière, j'y voyais exactement le même point de vue que lorsque j'étais sur ma grosse roche. Au plafond, il y avait un bureau et le mur le plus loin de la fenêtre était couvert de bibliothèques pleines de livres. Il m'étais impossible de sortir d'ici, mais d'une autre façon je n'avais aucunement l'intention d'en sortir. J'étais en paix. Enfin vraiment seul et non pas ignoré dans une foule qui semble beaucoup trop s'amuser, sans moi. Enfin, je pouvais écarter tout espoir déchirant d'être dans les yeux de quelqu'un puisque personne ne pouvait m'en sauver. C'est l'espoir qui déçoit les plus grands hommes, qui plongent les gens à leur perte, qui rend les suicidaires des suicidés. C'est l'espoir que cet endroit existe qui me donne la nausée à chaque fois que son regard échappe au miens, que sa main évite la mienne, que son parfum enivre un autre que moi. Un espoir irrationnel puisque je sais qu'il n'existe pas. C'est cette nausée qui me rappelle mon inconfort, ma gêne d'encore essayer alors que je sais que je vais échoué comme dans le passé.

mercredi, mars 26, 2008

élan psychotrope

Au creux de mon âme
au creux des mes pensée
Se trouve cette île
Que tu as visité


un mirroir devant moi qui médite, les jambes croisées, l'avant-bras gauche horizontal avec la paume vers le haut, le pouce ouvert et l'auriculaire et l'anuaire légèrement plié, ma main droite , placée en dessous de mon menton et au dessus de ma main gauche, était ouverte verticale avec l'anuaire et l'auriculaire complètement fermé et le pouce fermé aussi. les yeux fermés

Depuis des années
Qu'elle est restée introuvée
Dans les eaux troubles de mes idées


je voyais dans le mirroir de devant que j'avais les cheveux et la barbe longue mais propre d'un brun fort qui contrastais avec le vert des collines ensolleilées en dessous de lui, il flottait sous ce ciel dégagé, j'étais pret à partir avec lui et connecter pour aller plus haut encore, mais une chaleur dans le cou me garda colé au sol, dans le mirroir une patte de dragon était posé sur ma nuque, j'étais pret à partir, mais je devais rester, alors autant bien en profité

Mais voilà que tu l'as retrouvé
Que tu es la seule à y revenir
La seule qui soit acceptée
La seule pouvant s'établi
r

samedi, mars 15, 2008

hé oui ! un autre !

dites moi ce que vous en pensez !


jeudi, janvier 10, 2008

un vieux texte

je suis tombé sur ce vieux textes là dans mon livre, je pourrais pas dire de quand il date ou dans quel mood j'étais quand je l'ai écris, mais le voilà, un peu dark, mais je l'aime bien quand même

Les ongles qui s'arrachent d'eux-mêmes.
Les paupières qui s'assèchent.
Ma vie suit son cour sans pourtant que ma mort sache s'y glisser.
Des vieux venins qui hantent paisiblement ma chaire.
Du poison qui remplace graduellement mon sang.
Et pourtant, je survie.
Et pourtant, je suis.

lundi, janvier 07, 2008

pas de produits laitiers avant de se coucher

J’étais couché, confortable, mais quand même dérangé. Un présentiment errait dans mes idées. Tranquillement, ce présentiment est passé par les coins fatigués de mon cerveau et les a convaincus de rester encore réveillé. Ensuite il a marché l’avenue des sentiments et leur a demandé de pas trop réagir, pas sur le coup, mais juste après. Devant la boutique étrangement chaleureuse du “mal de vivre”, il a fait un clin d’oeil au propriétaire par la vitrine. Ce dernier a compris et a commencé à tranquillement faire ses valises. Ensuite, il est allé à la grande place de la mémoire. L’autorité fut nécessaire à cause des problèmes que les mémoires avaient eu dans le passé. Bien au centre, debout sur la fontaine des trois anges, il a ordonné que la place soit néttoyé et que tous les kiosques des mémoires soient prêt à recevoir le plus de marchandise possible. Il s’est ensuite dirrigé vers le palais de la raison. Après une recherche inutilement longue, il l’a trouvé dans ses jardins, le regard au ciel, le bouche ouverte avec une feuille encore blanche et une plume au sol devant lui ; l’impression qu’il donnait contrastait avec la classe et la qualité de son jardin et des nombreuses pièces du palais. Après l’avoir sorti de la lune, il lui a dis que des événements s’en vennaient et qu’il ne survivrait pas si il en était témoin. Il devrait donc s’enfermer dans la pièce la plus isolées de son palais et attendre que quelqu’un vienne le chercher en faisant des mot croisés. Après, il pourra aller consulter les mémoires à la grande place et faire une marche dans la ville pour parler aux autres et voir les changements. Son isolement dans son palais devait cesser. Après s’être assuré que la raison était bien parti s’abriter, il est retourné dans le quartier des sentiments avertir l’amour qu’il devait aller chercher la raison dans son palais après que la tempête soit passée et ce malgré la constante tension qui existe entre les deux. La raison voudra aller prendre une marche et l’amour devra la prendre avec lui, pour voir la ville et régler les différents qu’ils ont ensemble.

Après le soupir compréhensif de l’amour, il est finalement parti vers la garderie pour parler aux cinq sens. Un par un, il est allé les couchés en leur lisant une histoire tendrement. En premier, je ne sentais plus rien de la froideur de l’hiver ou du cigar que j’ai fumé voilà quelques heures. Ensuite, je ne sentais plus la douceur de mon lit ou le poids de mes couvertures. Ensuite, le goût de mon cigar encore un peu présent sur ma langue est parti. Puis, le silence s’est imposé. Puis finalement tout est devenu noir. C’est à ce moment que mon présentiment est allé ouvrir une pièce dont j’ignorais moi même l’existence encore dans la garderie, et il est allé réveiller un enfant qui dormait depuis des dizaines années entouré de sceaux, d’artéfacts et de talismans pour le garder endormi. Il est allé chercher cet enfant qui s’est réveillé presque instantannément. Il attendait ce moment dans ses rêves.

C’est à ce moment que j’ai eu une drôle de sensation. Le poids de mon corps était maintenant trop pour mon lit et il s’est doucement déchirré en deux. Les deux moitiées se sont comme égrainées vers le haut comme une statue de cendres dans le vent du désert. Après le lit, le plancher a fait la même chose puis l’appartement d’en dessous puis le béton , puis le sol lui même jusqu’au roc le plus solide. Quand toute la matière était partie en petites particules dans l’espace, il ne restait plus qu’un brouillard bleuté dans lequel je flottait. Il bougeait comme une flamme de gaz naturel ralentit dans un liquide épais. Je me suis rendu compte à ce moment que mon corps était lui aussi fait de ce brouillard bleu, mais j’étais encore bien défini, séparé du brouillard par une mince couche de néant. Au dessus de moi règanit les étoiles comme une nuit d’hiver des plus froide et en dessous, il y avait une source de lumière froide. J’ai commencé à descendre vers elle pour me rendre compte de la distance qui m’en séparait.

À un certain moment dans ma descente, le brouillard s’est arrêté. J’étais maintenant dans le néant confortable et je voyais la masse du brouillard qui s’emblait s’étendre à perte de vue. En perçant l’horizon, je voyais le brouillard courber vers l’intérieur à chaques directions où je regardais. J’ai compris que le brouillard formait une bulle autour de la source de lumière qui trônait au centre. Le brouillard n’était pas bleu, il ne faisait que réfléter le lumière de son noyau. J’ai donc continué ma descente. La lumière, aussi puissante qu’elle était, n’était pas éblouissante. Plus j’avançais, plus je voyais des détails. Elle bougeait comme une mer en tempête et trois formes animales tournaient autour d’elle en touchant quelques fois sa surface. L’une d’elle était un griffon qui pêchait des âmes d’hommes. L’autre, un ibis qui pêchait les âmes de femmes et le dernier, un scarabé qui pêchait les enfants. Les âmes ne semblaient pas s’en plaindre, malgré le fait qu’après les avoir pêchées, les trois déchiquetaient l’âme pour la relancer dans les flots. Rendu plus proche dans ma descente, j’ai pu voir ces lambeaux d’âme qui formaent les flots et à chaque fois que je voyais une âme complète, une des créatures faisait sa besogne. Je suis resté à regarder le noyau et de temps en temps, une âme en sortait comme projeté par un cannon et allait se perdre dans le brouillard loin en haut. Il y avait aussi des âmes qui y tombaient. Celles-ci semblaient inconscientes et tombaient mollement, elle ne descendait pas tranquillement comme je l’avais fait. À force de regarder le noyau, un détail s’est laissé prendre par mon nouveau sens. Au centre du noyau se trouvait quelque chose, une masse, qui attirait ma curiosité. Sans vraiment hésité, j’ai plongé dans les flots en allant directement vers le centre.

La traversée était longue, ralentit par les âmes et les mains détachées qui s’aggripaient paresseusement à moi comme par réflex. Le centre du noyau était vide d’âme. Je sentait ce néant se crisper, déshabitué de contenir une âme. La seule chose qui reignait était un énorme crystal de fer mât. Pour y parvenir, j’ai dû combattre le néant parce que ma présence impliquait donc une certaine perte de son existence à lui. Rendu au crystal, je l’ai touché de la main au complet et je me suis graduellement changé en fer pour pouvoir bien comprendre ce qu’il avait à me dire. Sans mots, il m’a fait comprendre le mal de vivre de ceux en surface, l’absence total d’intérêt du sens de leur vie, l’oublie de l’amour pour l’amour, l’oublie d’eux même, l’oublie du crystal de fer, la nausée spirituelle de l’humanité. Quand il s’est arrêté de m’expliquer, je n’étais plus de fer et je sentais le néant s’impatienter autour de moi. Une force incroyable m’a alors projeté hors du noyau de néant, hors du flot d’âmes, à travers le vide avant le brouillard jusque dans mon corps qui était mort pour quelques temps. J’étais né à nouveau. Ma raison marchait les rues avec l’amour en parlant du passé incompris et du futur prometteur, la grande place fourmillait de gens qui voulaient conuslter les kiosques des mémoires et la garderie était à nouveau animée des cinq enfants d’avant mais avec un nouvel enfant qui dort cette fois sans magie pour le garder assoupi.
 
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