je me suis dis que de mettre un peu n'importe quel texte serait mieux que de continuer à rien mettre sur ce blog. j'ai écris ca tantôt, ca vaut ce que ca vaut, moi je me suis amusé
Il a choisi le nom de Jean-Batiste Kafka. Il aimait le son et l'idée de porter le nom d'un grand écrivain, malgré le fait qu'il n'ait lu aucunes de ses oeuvres. Fils de toutes les villes, il a grandi en voyageant d'un moment ordinaire à un autre ; des ruelles aux grattes-ciel et des fonds marins jusqu'aux marais salins. Il vit en explorant ces endroit, le regard alourdi de sa longue recherche vaine. Cataloguant ses découvertes, sans jamais être capable d'interagir avec. Pour lui, tout les arbres se ressemblent tellement il en a croisé. Tout les visages se confondent dans sa mémoire au nombre qui lui ont parlé. Lassé par la constante beauté complexe de chaque instant, il ne s'étonne plus de rien, parce qu'il en a trop vu. Quand quelque chose se démarque, il ne s'exalte même plus. Un vieux mécanisme se met en marche contre lequel il n'a aucun pouvoir. Il sort son vieux calepins et note chaque détails qui font de cette chose qu'elle se démarque. Il note aussi l'heure et l'endroit pour quand il relira ses notes. De temps en temps, il prend un de ses nombreux calepins et le relit en entier parce que très souvent, il apprécie beaucoup plus un événement lorsqu'il se le remémore que lorsqu'il le vit. Tu l'as peut-être déjà croisé, mais tu ne t'en rappelles pas. Ne cherche pas à le trouver, c'est comme chercher une perle noire dans le fond d'un abysse. Et si même si tu le trouvais, vous ne pourriez que vous regarder jusqu'à ce qu'il s'éclipse sans un mot.
dimanche, août 15, 2010
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