vendredi, septembre 20, 2013

dimanche, septembre 01, 2013

dimanche, août 25, 2013

Premières tounes

Voilà mes deux premiers projets, dites moi ce que vous en pensez.

"exercice matinal" prend du temps à partir et je crois que les tounes sont meilleures (ou entouka on les entend mieux ^_^) si on les écoute avec les écouteurs, enfin...

Exercice matinal
http://youtu.be/K2tck8KdyGw

Flashback
http://youtu.be/LfqrNo4R4rg

samedi, juillet 02, 2011

lundi, février 07, 2011

cybernéant

D'un ton complexe unifiant neutralité, naïveté et politesse, il m'a dit "oh désolé ! je ne voulais pas vous importuner. Je trouve très intéressant les choses qui vous avez mises ici, mais je vais vous laisser l'en apprécier les qualités en paix. Au plaisir de vous revoir.". C'est la première chose qui est arrivé quand je me suis connecté pour la première fois sur mon premier programme test complet de cyberespace. Cet homme était là, dans la petite pièce que j'ai créé, à regarder les murs comme dans un musée. Dès que je suis entré, il s'est redressé pour m'adresser la parole et est parti en remettant le veston de son costume trois pièces par une porte que je n'avais pas programmée. La première chose que je me suis dis est que je n'aurais pas du faire ces expériences pendant que j'étais seul dans le laboratoire. J'ai fais les test que j'étais venu faire en pensant à toutes les possibilités expliquant la présence de cette homme ici plus tôt. Je suis sorti et j'ai regardé les différents résultats des tests et surtout, les enregistrements. Sonore : rien dont je ne suis pas la source. Visuel : je suis seul dans la pièce tout le long, au début je resté figé une minute et douze secondes et ensuite on voit très clairement que j'ai la tête ailleurs en faisant mes tests. La deuxième porte n'apparaît ni dans la représentation du cyberespace sur l'écran, ni dans les codes d'entrée/sortie du réseau.

Alors j'ai fait une cafetière neuve et je me suis reconnecté sur mon cyberespace. Debout au milieu de la pièce, il m'attendait avec un très grand sourire qui m'a tout de suite rendu inconfortable.

-Monsieur ! Quelle joie de vous revoir !
-J'ai des questions.
-J'ai des réponses ! Assoyons-nous.

C'est à ce moment que j'ai remarqué les deux fauteuils capitonnés rouges dans le coin de la pièce. Fauteuils que je n'avais évidement pas programmé. En s'assoyant, j'ai remarqué comment l'inconfort de ses mouvements contrastait avec la classe de sa posture et de ses manières. Il portait le même complet et venait encore d'enlever son veston pour l'accrocher sur le dos de son fauteuil.

Maintenant virtuellement confortable, je me devais de savoir ce qui se passait

-Que faites-vous ici ?
-Comme vous mon cher : je viens voir ces informations que vous avez laissé. C'est bien pour cette raison que vous êtes ici non ?
-Pas tout à fait, voyez vous j'ai créé cet endroit et ...
-Ah non ! J'ai le regret de devoir vous corriger. C'est moi qui ai créé cet endroit.
-Pardon ?

Je me demandais si j'avais bien entendu mais je me suis rappeler que mes oreilles n'entendaient rien puisque les électrodes étaient connectés directement dans ma moelle épinière.

-Vous dites que c'est vous qui avez fait tout ce qui est autour de nous ?
-Non, en effet, pas tout. Il est vrai que c'est vous qui avez mis cette pièce ici.
-Mais il n'y a rien d'autre que cette pièce ici ! Il n'y a rien d'autre en dehors d'ici.

Il a fait une drôle de grimace d'incompréhension et après quelques secondes de réflexions, il se pencha un peu vers moi et dit :

-Vous semblez sous estimer le "rien d'autre" mon ami. Selon votre vision du "rien", en dehors de cette pièce, même le rien n'y serais pas. Par contre, le "rien" est là.
-Vous avez donc créé ce "rien" ?
-Voilà !
-Et vous avez piraté le réseau fermé et sécurisé du laboratoire en plus de pirater mon ordinateur pour venir me dire que sans vous mon projet n'aurait pas marché puisque je n'aurais pas eu de "rien" où mettre mon cyberespace ?

Encore des sourcils d'incompréhension.

-Absolument, par contre c'est vous qui vous êtes connecté à mon réseau.

jeudi, janvier 13, 2011

j'aime le froid 3

à peine sorti dans la nuit
plongé dans le calme assourdissant
de millions de gros flocons
j'ouie ces mots sans sons

- laisse l'hiver t'endormir
laisse le froid te guérir

- Aussi belle soit l'idée
je devrai décliner
mais prennez ces quelques pensées
vous pouvez vous en abreuver

la neige s'est intensifié
innondé dans l'écrasant silence
d'un combat contre le néant
le temps a glissé

Aucun souvenir n'est resté
la prochaine âme apporchée
entendra peut-être dans la neige
ma voix dans ses pensées

lundi, janvier 03, 2011

j'aime le froid 2

Une calme nuit d'hiver
sans lune, mais bien étoilée
sans vent, mais complètement gelée

fixant le feu de l'âtre
pour réchauffer mes idées
pour éloigner la noire caresse
des ombres de la pièce

le vent s'est levé
la noirceur s'est secouée
armé de ses flammes
j'ai défendu mes pensées

Au matin levé, avec une tasse de café
j'ai trouvé dans une mer de cadavres d'ombre
le corps du moi de la veille
et j'ai souri

mardi, décembre 28, 2010

j'aime le froid 1

rayons de lune par une lucarne d'étoiles
sur les froides courbes endormies
d'une nuit d'hiver ennuagée

immobile pour ne pas attirer l'attention du froid
écoutant l'immobilité de l'air gelé
isolé dans mon inhalo
épiant le néant de l'ouïe

je l'ai entendu céder
comme le roc froid qui fend

le vent se lève et me sort de mes idées
avec ces dents glacées
je frissone à l'écoute de ces silences
qui hantent maintenant cette nuit gelée

mardi, octobre 26, 2010

ironiquement, la solitude ne vient jamais seule.

jeudi, octobre 07, 2010

vieux souvenirs

J'aime ce coin ci pour la vue qu'on a. Rares sont les endroits en ville d'où on peut voir autant de ciel et malgré la distance, on voit très bien les grues gigantesques du port. J'aime quand je peux voir les vraiment gros cargos sortir de leur orbite pour venir se poser dans les docks.

Je vais toujours me rappeler de cette fois où j'ai vu le cargo minier qui fait navette entre ici et Sélénée se poser. On était quelques uns rassemblés au même endroit pour voir l'événement, puisque qu'il revient seulement tout les 5 ans. C'étais une journée froide d'automne. Le vent soufflait constamment et le ciel était recouvert de petites nuages collés et très gris. Environ 1 heure avant l'atterrissage proprement dit, le gris des nuages s'est lentement condensé en une grosse masse sombre allongé au dessus du port, laissant le reste du ciel ennuagé plus clair. Comme pour compenser la noirceur, le port était illuminé de milliers de projecteurs et de gyrophares de travailleurs. Quand le premier bout de la coque a percer le noir des nuages, ça ressemblait à un clocher qui sort du brouillard mais à l'envers. Très rapidement, une masse métallique d'une grosseur inhumaine s'est dessiné et c'est vraiment là qu'on est tous resté bouche bée devant sa grosseur. Ce qu'on voyait sous les nuages n'était que la partie inférieure du cargo qui sert surtout à remplis ou vider la cargaison. La partie principale du cargo était encore invisible, mais devinable par le réseau de lumière qui paraissaient à travers les nuages. Il est resté environ un mois. Les matins dégagés, on pouvait voir le soleil se lever sur lui alors qu'on avait encore que des lueurs.
 
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