jeudi, décembre 13, 2007

mon premier village

mon grand-père m'a légué le tiers de son village et voilà la deuxième année que je le monte, mais la première chez moi, avec juste mes décorations, alors c'est mon premier village

samedi, novembre 17, 2007

la vie m'a fait connaître hier un poète fort intéressant, Merci Sarah

SPIRIT OF SADNESS

She loved the Autumn, I the Spring,
Sad all the songs she loved to sing;
And in her face was strangely set
Some great inherited regret.

Some look in all things made her sigh,
Yea! sad to her the morning sky:
'So sad! so sad its beauty seems'--
I hear her say it still in dreams.

But when the day grew grey and old,
And rising stars shone strange and cold,
Then only in her face I saw
A mystic glee, a joyous awe.

Spirit of Sadness, in the spheres
Is there an end of mortal tears?
Or is there still in those great eyes
That look of lonely hills and skies?

Robert Louis Stevenson

samedi, novembre 10, 2007

lundi, octobre 15, 2007

un soupir de plus

Ce cour est particulièrement moche. Je suis là à écouter et pourtant un doute s'intalle. Je me sens comme dans un rêve. Aucune sensation ne me semble complète ou réelle. Mes bras sont engourdis. Absolument aucunes odeurs ne se manifestent. Le prof parle, mais ma musique m'en apprend beaucoup plus. Je suis comme dans un rêve à quelques différences près. Il n'y a pas de lames rouillées ou de gens qui me poursuivent et je suis clairement inutile au déroulement des événements dans la classe. Une autre grosse différence vient de se glisser dans mon esprit. Dans mes rêves, elle est là et je n'ai donc pas besoin de penser à elle. Ici, elle n'est pas là et son absence m'est constament rappelé : les longues tresses de la fille à ma droite, le sourire de son amie... N'importe quelle petite chose qui m'inspire la beauté me rapelle la sienne. N'importe quelle idée de confort me fait regretter de ne pas être dans ses bras. Je me remémore la chaleur de son regard quand l'automne se fait trop froid. Le temps qui passe est moins difficile à vivre maintenant qu'elle m'accompagne sur mon île, maintenant que je sais que ce temps qui passe me rapproche de la prochaine fois que je pourrai m'ennivrer de son parfum, me perdre dans ses yeux, l'aimer silencieusement.

vendredi, septembre 21, 2007

blender mental

mes histoires se mélangent, j'ai la nausée et j'ai la tête qui pique en dedans, je veux disparaître de la mémoire des gens, je veux partir pour mon île.

dans le creux de mon lit en duvet, au chaud dans ma petite forêt, proche de mon gazebo sur le bord du fleuve, au chaud dans mes pensées pures de toutes distractions, pures de corruptions que l'espoir peut semer. je ne devrais pas continuer à rêver à ce confort puisqu'il ne me sera jamais disponible, comme toutes ces bonnes choses que les gens autour de moi semblent jouir sans problème alors que je ne réussi même pas à tendre la main dans sa direction

qu'ils essaient de me trouver ! je serai hors de porté ! mais absolument rien ne vas changer parce que personne n'est intéressé d'entendre les plaintes d'un infirme amoureux, personne ne l'a jamais été

la crise est passé on dirait, la nausée est parti et ma tête ne pique plus autant, peut etre que c'est parce que je suis disparu, peut etre que c'est parce que je suis sur mon île, loin

loin, c'est la où je suis, la où j'ai toujours été, la où je ne peux faire de mal à personne d'autre que

dimanche, septembre 09, 2007

Dans un bar avec du criss de bon jazz

c'est sorti tout d'un coup sur une napkin. N'allez pas croire que j'étais en mauvaise compagnie pour écrire des mots comme ceux-ci, j'étais très bien entouré et confortable. ^_^

Mon regard qui recherche un noir, un trou, un rien, un endroit qui échappe à l'être. Il le recherche pour pouvoir partir à son tour sur son île, au chaud devant le foyer ou devant le soleil levant avec la rosée qui s'est posé sur mon linge. Un rien comme cela, je le trouve toujours car il y en a toujours un valsant entre les choses, prêt à acceuillir ma nostalgie et mon réconfort.

mardi, août 07, 2007

du haut de La roche

À 10 mètres de l'eau, je vais bientôt me lancer dans la rivière. Toutes les fois d'avant, ça été douloureux. Je l'ai vraiment pas. Je le croyais au début mais on me l'a confirmé ensuite La première fois, je ne me suis pas lancé assez loin. La deuxième fois, j'ai fais un flat atomique. La troisième et dernière fois, j'ai piqué le plus possible et j'ai heurté le fond. Techniquement, la prochaine devrais être correct et je vais enfin vraiment avoir du plaisir à me lancer comme tout les autres que je vois s'amuser. Pratiquement, je n'y crois plus parce que je me suis dis exactement la même chose les dernières fois sans toutefois éviter de me blesser. J'ai envi d'enlever ma veste de sauvetage et de me lancer pour pouvoir m'unir au courrant et le laisser me transporter loin de cette roche maudite. Je trouverais une plage à gagner et un sentier pour plonger seul dans la forêt et pouvoir oublier toute cette eau désagréable.


mais je sais que je ne peux pas faire ca, c'est pas ca le jeu et aussi détestable qu'il puisse être pour moi, je n'arrive jamais à l'éviter. Alors autant en finir avec cette chute là et je vais me lancer pour que je puisse au moins dire que j'ai esseillé pour éviter la honte de me faire demander pourquoi je ne le fais pas...

mercredi, août 01, 2007

le mal à huit pattes

ce texte est dans le même genre que la nausée noire, c'est encore un peu dégeux, désolé aux coeurs sensibles



extrait du journal de monsieur ****** retrouvé mort dans son appartement dans la soirée de mercredi le 31 juillet 2007. La police a été appelé par les voisins qui se plaignaient de l’odeur. La date du décès a été évalué au 24 juillet.

- 15 juillet

“j’ai trop mal à la tête. ça fais mal en dedans, je gratte comme un fou comme pour me rendre à un point creux dans ma tête. il faut que je consulte, les tylenol ne font plus aucun effet.”

en date du 17 juillet, monsieur ****** a consulté le docteur Amaurobiida, grec d’origine, pratiquant la médecine depuis une cinquantaine d’années au Québec. Le rapport de docteur Amaurobiida n’indique aucune anomalie apparente chez monsieur ****** malgré les plaintes de ce dernier. Celles-ci consistaient en des mots de têtes torturant qui l’empêchait de penser à quoi que ce soit d’autre que sa douleur. Apparemment que durant toute la rencontre, monsieur ****** se grattait constamment la tête à un endroit presque jusqu’au sang avant de changer d’endroit à gratter sur sa tête. Il a dit qu’il avait l’impression que si il pouvait gratter où le point se situait dans sa tête, il pourrait dégager le mal.

- 17 juillet

“le docteur n’a pas su quoi faire pour moi. j’ai un rendez vous pour un encéphalogramme après demain, un trou s’est glissé dans l’horaire après la mort d’un patient, ils vont pouvoir voir ce qu’il y a dans ma tête qui me fait aussi mal. je n’arrive pas à penser à autre chose, ça pique tout le temps, ça hante constamment mes idées, ça corrompt tout mes fils de pensée, je sais pas si ça va me tuer ou me rendre fou avant.”

l’encéphalogramme de monsieur ****** s’est avéré très peu concluant. Au lieu de découvrir une tumeur comme le docteur Amaurobiida s’attendait ou bien un cerveau en santé, les techniciens ne réussirent pas à faire des clichés clairs et ce même après 3 tentatives. Monsieur ****** a demandé aux 2 techniciens si les images montraient son point et ils lui répondirent que les images semblaient normales et qu’il n’y avait aucune raison de s’en faire. Leur mensonge les fit perdre leur emplois dans l’hôpital et ils eurent une tache à leur dossier professionnel étant donné que monsieur ****** était en droit de connaître les résultats de l’encéphalogramme. L'un d'eux s'est défendus en disant que monsieur ****** semblait agité et presssé à avoir des résultats et que de dire la vérité n'aurait que empiré la situation du patient. Le deuxième n'a seulement mentionné qu'il était dégouté par les gales vives que le patient grattait tout le temps sur sa tête.

- 20 juillet

“depuis les tests, j’ai fais un rêve, ou plutôt un cauchemar, il y avait une seul image, un seul “plan” qui a duré toute la nuit. Dans le noir absolu, il y avait 8 yeux qui luisaient, qui me fixaient et qui clignaient de façon irrégulière. placés en deux rangées, celle du haut avait 2 gros yeux au milieu et deux plus petit sur les côtés et la rangé d’en bas avait 4 yeux de la grosseurs des petits du haut. ils me fixaient sans montrer de sentiments, me jugeaient sans dire de mots, j’ai passé la nuit à me faire défigurer par ce visage difforme. j’ai fini par me réveillé quand les yeux se sont détournés comme pour aller faire autre chose. la douleur s’est accentué à mon réveil. je ne sais plus combien de temps je vais soutenir cette torture là.”

Le docteur Amaurobiida à contacté monsieur ****** le 22 juillet lui annonçant que les images faites par l’encéphalogramme n’étaient pas concluantes. Rien de particulier ne s’était révélé, mais les images étaient toutes floues, sûrement à cause d’un défaut dans la machinerie ou des logiciels d’interprétation de résultat. Un autre rendez-vous a été décidé pour le 20 Août.


- 23 Août

“je ne sui plus vcapable de faire quoi que ça=e soit, j’ai mallalllll, les m.dicaments ne font plsu frien, les docteursd se foustent d momi, je sui pu capabe;, faut caf njjisse, désol totu le monde”

à l’autopsie, de nombreuses gales de grafignures ont été répertoriées dans le coup, sur le torse et dans le dos. il semblerait qu’un objet pointu et large aurait servi de grattoir. Dans l’appartement de monsieur ******, une brosse à grille de BBQ a été trouvé avec du sang dessus qui fut plus tard reconnu comme celui de monsieur ******. Il a été retrouvé dans un bain rempli à moitié d’eau de javel. En plus des gales, sa tête étaient couverte de coupures de rasoir imprécises qui se rallongeaient jusque dans le cou. La cause du décès fut attribuée à la trop grande perte de sang occasionnée par les coupures traitées à l’eau de javel dans le bain. Connaissant l’état de santé de monsieur ****** par les rapports du docteur Amaurobiida, le médecin légiste décida d'ouvrir la tête en dernier pour voir si il y avait effectivement une tumeur ou quelque chose qui pouvait être la cause de la douleur et finalement du suicide de monsieur ******. À l’ouverture de la boîte crânienne, un flot de bébé araignée rougeâtre s’est échappé. Quelques une furent recueillies après la surprise de l’équipe de thanatologues. Dans la tête de monsieur ******, un nid d’araignée de forme tubulaire siégeait au milieu avec dans le centre complètement, l’enveloppe d’une araignée avec les pattes recroquevillées sur elle-même, manifestement la mère, complètement dévorée par sa progéniture qui venait d’éclore et de s’échapper.

jeudi, juillet 26, 2007

coeur de rockeur !

frais de ce soir, ouch, mais c'est trop cool


lundi, juillet 16, 2007

enfin sur mon ile

Quelle belle soirée j'ai passé seul dans mon appartement ! La journée s'est écoulé tranquillement et m'a préparé à cette soirée en question. Si on regarde les événements qui se sont produits, il sagit d'une soirée tout à fait normale, voir même moche. Par contre, si on regarde l'essence de cette soirée, c'est très différent. Ma coloc est partie et j'ai l'endroit à moi. C'est la première fois depuis très longtemps que je me sens chez moi comme maintenant. Je suis sur mon île. Pour la première fois, j'habite mon île sans avoir à aller la chercher. C'est elle qui est venue me posséder comme si dans une église, les murailles, les peintures et les statues se concentraient uniquement sur ma prière à moi lorsque tous les autres fidèles se sont éclipsés. Sur mon île, seul mes sentiments parfument l'air, seul mon humeur réchauffe les coeurs. J'aime beaucoup ce que je deviens quand je suis sur mon île, ma vraie personne ressort comme par défaut. Au début, j'étais un peu déçu par la simplicité de mon être, mais maintenant j'en suis ravi. Face à moi même, je me blotti dans mes idées et je ronronne non pas parce qu'il y a quelque chose qui me fait plaisir, mais seulement parce qu'il n'y a absolument rien qui me déplait et c'est une situation qui ne se présente pas souvent.

samedi, juillet 07, 2007

le brown thunder !!



il est évident qu'un tel "post" sur mon bog après genre un mois de silence c'est pas fort et ça demande une certaine quantité d'explications, alors voilà, désolé si c'est pas super mature, mais moi je trouve ca drole

http://www.urbandictionary.com/define.php?term=brown+thunder

mardi, juin 12, 2007

journée de rafting

Hier, j'ai suivi mon équipe de l'entrepôt de ma job à une journée de rafting. J'avoue que je n'ai pas du tout aimé l'activité en tant que tel, mais vu que j'aime super gros la gang, j'ai eu vraiment du gros fun. Me faire brasser dans la rivière en se battant pour rester dans le bateau m'a vraiment pas fait trippé, mais il y a avait un bout vraiment tranquille pendant lequel on se laissait aller dans le léger courrant, au soleil, avec des beaux gros arbres sur les deux berges. Notre guide parlait de quelques chose que j'ai pas vraiment entendu. Je n'avais pas mes lunettes, donc je ne voyais pas bien de loin, je devais me rapprocher pour apprècier ce qui m'entourait, alors je suis parti du beateau pour aller voir dans le bois, sur la falaise qui s'élevait au dessus des arbres à gauche, un peu dans le fond de l'eau pour ma rafaichir et après bien en hauteur pour vraiment apprécier l'endroit dans son ensemble. D'autres rapides nous ont acceuillis et je n'avais plus envi de retourner dans le bateau, j'étais trop bien à écouter l'eau couler et le vent faire valser les feuilles.

Rendu au soir, il faisait chaud et pour mieux dormir, j'ai laissé mon ventillateur rouler toute la nuit. À l'instant où j'ai fermé les yeux, le son de son moteur s'est transformé en son des petites rapides et la brise qu'il donnait m'a projeté au dessus de la rivière rouge, à quelques mètres de ses eaux. Je me suis endormi en planant à travers ma journée en prennant bien soin de réapprécier toutes les belles choses qui m'avaient été présentées, en aimant, tout simplement, l'ensemble de ce que j'avais vécu, ponctué de ces quelques fabuleux détails que j'ai aimé encore plus.

jeudi, mai 31, 2007

une autre journée pluvieuse

Je ne comprend pas pourquoi, mais j'adorre l'inspiration créatrice qu'une journée pluvieuse peut apporter. Sur mon balcon, à fumer paisiblement un petit cigar, je pense à mes idées de texte, à mes projets dans la vie, à cette belle journée qui se glisse dans mon esprit. La fumée ne sort pas de sous l'auvent et reste à tournoyer au dessus de moi et je trouve ça beau. Rapidement, je me dis que des millions de gens ratent ce moment unique et ensuite je me dis que je suis en train de rater des millions d'autres moments dans le monde au profit du mien. Je pourrais partir à courir sous la pluie à la recherche de ces autres moments pour en voir au moins plus qu'un aujourd'hui, mais je ne ferais que les voir sans les vivres vraiment et en plus, je serais mouillé et je n'aime pas être mouillé. Alors je reste ici, confortable, sec, et je fais en sorte que mon moment à moi ne soit pas perdu. C'est aussi simple que ça. ÷]

lundi, mai 28, 2007

un monde perpendiculaire

Ça fait déjà longtemps que je suis à l'oeuvre dans un projet particulier. Un après l'autre, j'ai construit des endroits magnifiques, inhabités et chacun plus vaste que ce que toute une vie de voyage peut découvrir. J'ai peuplé ces contrés de mes idées, ma douleur y garde le sol chaud, ma haine sert de soleil, mon amour sert d'étoile la nuit. La seule entrée ou sortie est couverte d'un sceau, je l'ai mise bien au milieu de ma tête en peu à gauche et légèrement penché par en avant. Pour briser le sceau, il faudrait le chatouiller avec un calibre respectable ou l'humecter légèrement au fond d'un abyss. De mon vivant, je ne veux pas que quelqu'un d'autre se promène dans mon monde. De mon vivant, je promet que personne ne pourra le corrompre. Là-bas, j'ai tout ce que je désire et rien qui me déplait. Je vais donc y vivre le plus souvent possible jusqu'à ce que j'y soit tout le temps. Des fois, ma vie débordera un peu dans votre monde par les mots que mon sceau échappera sur ce blog ou dans les quelques conversations qu'il ne saura éviter. Si vous vous demandez si j'y suis confortable, regardez les reflets de mes idées dans ma pupille gauche.

mardi, mai 22, 2007

ça me tentais

en écoutant mezzanine de massive attack, bien pénard, c'est ça qui est sorti

lundi, mai 21, 2007

pour mon deuxième - final

je sais que c'est extrèmement naïf de qualifier un projet de final puisque je sais qu'il va changer encore, mais pas assez pour être vraiment différent parce qu'il faut bien que je me décide pour qu'il se réalise, pour ceux et celles qui sont intéressés de savoir, j'ai ajouté des détails sur mon choix après la photo




premièrement, la partie sur le bras, à gauche de la spirale, j'ai fais pointé la composition vers l'avant pour respecter la ligne du muscle de l'épaule, ensuite, j'ai enlevé presque toute la partie de droite complètement à cause de l'homoplate qui aurait beaucoup changé la forme du dessin dépendant de la position de mon bras et j'ai finalement choisi de bien contourné le bas du dessin pour qu'il soit plus défini et donc plus précis pour l'oeil, c'est bizarre comme raison, mais ça marche je trouve, la plupart de ces changements ont été fait suite aux judicieux conseils de mon frère Alexis, aditionné aux différents commentaires laissés par vous tous. merci encore d'ailleurs et ne vous gêné pas pour laisser un commentaire sur celui là aussi si ca vous chante, c'est toujours apprécié

mardi, mai 15, 2007

pour mon deuxième

dites moi ce que vous en pensez, le plus de commentaires le mieux

1-


2-

lundi, mai 07, 2007

à propos du post du 6 mai

Une amie m'a fait remarquer que la fille en question serait flattée de savoir que quelqu'un ait écris ces quelques lignes sur elle. Évidement, je crois que ca serait très difficile qu'elle le sache sans qu'elle soit un peu "creeped out". La conclusion est donc qu'elle n'a absolument aucune chance de la savoir. On sait aussi que je ne suis pas la seule personne à écrire et il est encore plus évident qu'on sait qu'il y a un grand nombre de jolies filles dans la vie, incluant à Montréal dans cette merveilleuse saison qu'est le printemps. Donc, il est plus que possible que des lignes soient régulièrement écrites sur des filles sans qu'elles s'en rendent compte. Pour en venir à mon message à toutes mes amies de fille qui lisent mon blog de temps en temps :

Un gars à surement écris de belles lignes inspirées par votre beau sourire, vos long cheveux ou votre parfum.

Quand vous aurez les blues à propos de votre apparence vous penserez à ca. ^_^

dimanche, mai 06, 2007

un dimanche matin 7h

Je voulais juste écrire à propos d'une fille dans le métro. Elle était très jolie et très fatigué. Accotée sur sa main, elle fermait les yeux entre les stations. C'est à ce moment que j'avais juste envi de me lever pour aller l'embrasser. Glisser la main sur sa joue jusqu'à sa nuque en dessous des cheveux et l'embrasser tendrement. C'est tout , je n'ai pas imaginer plus loin parce que je ne la connais pas donc je ne pourrait imaginer sa réaction à elle. De toute façon, ce que je désirais n'impliquait pas le futur, juste cette impulsion présente et ses lèvres.

mardi, mai 01, 2007

le confort de l'imagination

je viens de constater une habitude que mon imagination a prise et que la plupart des gens cultivent aussi, je crois. Je fumais un cigar en regardant les cours arrière de mes voisins. Le soleil en était à ses derniers rayons et l'ensemble se présentait à moi surtout par silhouette. De discrètes étoiles apparaissent avec la station orbitale. Une voisine passe avec son vieil épagneul. Des fenêtres laissent deviner une télévision, mais l'une d'elle attire mon attention. À vrai dire je l'avais remarqué depuis longtemps parce que à chaque soir, une lumière rouge comme dans une chambre noire éclaire la pièce. Ce n'est évidement pas une chambre noire puisque la fenêtre est ouverte, à moins que ça soit une très mauvaise chambre noire et il est difficle à croire que quelqu'un s'adonne à une activité quotidienne dans si peu de lumière. C'est à observer cette mystérieuse fenêtre que mon esprit rationnel s'est essouflé et que mon imagination a pris le dessus. Après être arrivé à une conclusion complètement injustifiée, j'ai continué à regarder les différentes fenêtres allumées, encore sur l'élan de mon imaginaire.

C'est quand j'ai fait un lien avec toutes ces maisons et ses occupants que je venais de créer que j'ai remarqué cette habitude. Toutes mes créations étaient gratifiantes d'une certaine façon. Elles n'étaient pas toutes belles moralement ou socialement, mais de les imaginer maintenant dans ma cour était beau pour moi. Je ne réussissais pas non plus à ne rien imaginer. On dirait que je devais absolument combler le vide que mes sens laissaient. Et si c'était la même situation pour tout les vides que mon intellect laissait ? Toutes les situations que je ne comprend pas, toutes les personnes que je ne connait pas, est ce que je les complète de façon gratifiante pour moi peu importe de la réalité, juste pour maintenir ma santé mentale ? ou plus moderément, pour maintenir un certain équilibre moral. Comme par exemple, si j'étais en couple et qu'on avait de la difficulté et que je voyais un autre couple passer. Est ce que je m'imaginerais que ce couple aussi a de la difficulté mais que ça ne parrait pas comme ça rapidement tout simplement pour me faire sentir que je ne suis pas le seul dans cette situation ? pour me dire que ce n'est pas nécessairement moi le problème dans le couple puisque la même situation arrive dans d'autre couple ? je ne connaît évidement pas la réponse à ces questions, mais je vie quand même assez bien.

Certain diront que je pense trop et je serai fort probablement d'accord, mais ça m'a pas tué, donc je ne vais pas arrêter.

dimanche, avril 29, 2007

nuance entre sentiment et ressentiment

Je commence à etre tanné de passer mes journées à contenir mes sentiments et à les maintenir à l'état de ressentir. Je réprime ce que je ressent parce que la conséquence finale de mes sentiments transmis a toujours été négative. Alors je garde tout pour moi avec quelques fois des tentatives maladroites de diffusion de mes humeurs comme lorsque j'échappe tout ces mots sur ce blog. J'ai pris l'habitude de tout garder, mais il va falloir que j'en laisse sortir, que mes sensations deviennent des sentiments, pleinement transmis aux personnes consernées. J'ai envi d'haïr, de regretter, de désirer, mais j'ai surtout envi d'aimer. Je suis en train de me demander si je devrais continuer à vouloir tout ça. Je suis maladroit dans mes sentiments et les gens ne comprennent pas ça, ou plutôt ne s'attendent tellement pas à ça qu'ils ne le comprennent pas. Le résultat est le même finalement : si je m'ouvre je suis mal perçu et si je reste fermé, je reste incomplet dans la tête des gens. Je pense j'aimerais mieux y être incomplet, on a toujours tendance à combler les choses qu'on ne connait pas avec des idées beaucoup plus belles que ce qu'elle sont en réalité. Je dis ça et pourtant je l'écris et le met sur mon blog. Seulement par le fait d'être afficher ainsi, ces mots sont contradictoires à ce qu'ils disent.

jeudi, avril 26, 2007

répression réprimée

un cri devient un murmure, une émotion devient une impression, une vie devient une histoire ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ca fait mal tellement ca fait du bien, ca fait du bien tellement ca fait mal, faut que ca sorte mais il faut pas que ca sorte, ca sort mais ca sort pas vraiment, ca existe parce que ca m'affecte, mais ca doit pas vraiment exister parce que c'est absurde... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...une intention se morphond en une action, une image remplace une personne, un confort s'éteint dans l'oublie

mercredi, avril 18, 2007

Rappelle toi d'oublier !

Voilà mon dernier texte, je l'aime beaucoup. j'espère que vous aller l'aimer aussi. ^_^ Faites pas de conclusions hâtives en lisant ce texte là ok ?



Je voudrais vous raconter l’histoire de ma vie dans mon empire. Je suis le seul habitant de ce domaine où la liberté règne. Physiquement, il correspond à votre monde, mais il est indépendant. Ma liberté est souveraine grâce à l’impossibilité de vous et votre monde à me percevoir. Pourtant, j’occupe une place physique et j’agis dans le monde, mais mes actions sont soit oubliées, soit mal interprétées ; j’échappe aux sens. Pour vous, je n’existe pas, à l’abri dans mon monde. J’habite un appartement que les gens croient vaquants. J’occupe un poste d’un travail que les gens croient informatisé. Manifestement, je dois parler à certaines personnes pour payer mon loyer ou faire ma commande, mais ces personnes n’arrivent jamais à se rappeler de moi. Étrangement, ils semblent seulement se rappeler avoir parlé à quelqu’un sans se rappeler à qui ni du sujet dont ils ont discuté. Les rares cas qui se rappellent du sujet comme mon propriétaire qui se rappelle avoir récolter le loyer n’arrive pourtant pas à coller un visage ou une voix sur moi. Je peux donc faire ce que je veux et personne ne s’en rappelle : c’est de ce principe que ma liberté est née. Tôt dans ma vie, quand j’ai compris la situation qui m’englobait, j’ai abusé de cette liberté comme n’importe quel jeune qui est trop libre et pas assez focusé ou qui n’a pas assez de volonté. Ces abus m’ont servi à tester les limites de cette liberté. Je me sortais de n’importe quelle situation épineuse grâce à ce vide que je créait dans la mémoire. Je suis allé aussi loin que ma personne morale m’a laissé aller dans les actes immoraux. Inutile d’aller plus loin puisque je savais que je n’irais pas jusque là en temps normal. Rendu à l’âge adulte, j’ai fais exactement le contraire de tout ces tests et j’ai simplement observé le monde comme un film qui se présentait à moi. J’observait attentivement parce que j’avais compris que même si le crédit de mes actions ne m’était pas attribué, mes actions avaient quand même des conséquences. Je voulais observer pour apprendre comment agir pour aider les gens autour puisque je ne voyais pas l’intérêt de déranger d’innocentes personnes. J’ai commencé par de petites actions comme de la simple galanterie dans les espaces publics. N’ayant aucune craintes d’être mal interprété, je prenais chaque opportunités qui se présentaient à moi pour aider les gens autour. Puis avec le temps, j’ai décidé d’agir plus profondément dans la vie des gens. Une fois, une vieille dame m’a dit que je devais être un ange pour venir l’aider ainsi dans sa vie alors qu’elle en avait le plus de besoin alors qu’elle ne se rappelait pas que je lui avait demandé si elle avait besoin d’aide une semaine auparavant. Je n’avais pas le crédit de l’aide que j’apportais, mais au moins je savais que je rendais les gens heureux. Je vivais paisiblement cette vie de fantôme jusqu’à ce qu’une femme vienne anéantir cette liberté absolu avec une seule question innocente. Ce que je ne savais pas à ce moment, c’est que le même question avait détruit son monde à elle, en même temps.

Je lisais debout dans le métro avec de la musique dans les oreilles quand elle m’a approché. Elle s’est mise devant moi et m’a posé une question, mais je ne l’ai pas entendu. Par dessus mon livre, je voyais qu’elle attendait une réaction. Je l’ai regardé et à ma grande stupéfaction, elle me fixait droit dans le yeux. J’ai pris quelques secondes à chercher ce qu’elle faisait à me regarder ayant écarté la possibilité qu’elle m’ait remarqué et parlé. Toute petite, elle me regardait toujours avec ses yeux noisettes parfaitement noyés dans son pâle visage. Sa peau paraissait de soie et une longue tresse noire sortait par devant du capuchon de son manteau rouge. Ses lèvres ont bougé et j’ai lentement enlevé mes écouteurs, trop débalancé par la situation : c’est à moi qu’elle parlait. C’est seulement à ce moment, complètement ouvert à cette nouvelle situation que j’ai entendu sa question pour la première fois. Cette question qui fut fatale pour nos empires respectifs : De quel endroit ou de quel moment est-ce que je te connais ?

La liberté de mes actions n’étaient plus. J’avais la preuve qu’une personne pouvait se rappeler de moi et de mes actions et une personne était assez pour anéantir le caractère universel de ma liberté. Encore plus du fait que je n’avais aucune idée moi même de où elle pouvait me connaître. Elle m’avais remarqué sans que je m’en aperçoive et contrairement à toutes les autres personnes dans ma vie, elle s’était rappelé de moi assez pour me reconnaître et venir m’en parler. Devant mon silence étonné, elle a enchaîné en disant qu’elle était certaine qu’elle me connaissait et le prouva en disant où je travaille et dans quel quartier j’habite. J’approuvait à ses questions d’un mouvement de la tête, ralenti par la surprise. Toujours convaincu de me connaître, elle m’a demandé des nouvelles de ma vie et elle ne m’a même pas laissé le temps de répondre pour me demander si j’avais le temps de prendre un café avec elle à l’instant. Bien sûr que j’avais le temps et j’étais bien trop curieux de cette nouvelle rencontre pour la laisser filer bêtement. Je lui ai répondu que oui j’avais le temps en souriant et elle m’a répondu d’un grand sourire aussi, d’un sourire que je me rappelle encore aujourd’hui avec un chaleureux plaisir.

Séparé par une petite table qui devait se sentir de trop, nous nous sommes donné des nouvelles l’un à l’autre. J’ai porté attention à ce que je disais pour cacher le fait qu’elle est la première personne qui se soit jamais rappelé de moi. Plus elle me parlait d’elle, plus je prenais plaisir à la connaître. Elle me regardait la regarder jusqu'à ce qu’un de nous deux se détourne gêné, avec un regard souriant de la situation. On a échangé nos coordonnées pour pouvoir se recontacter et on s’est quitté avec une dernière surprise des plus agréables : au lieu d’un bec sur chaque joues, nos lèvres ont glissé pour s’embrasser dans le coin de la bouche, doucement, un après l’autre, comme si de rien n’étais, pour camoufler ces tendres idées qui s’étaient révélées.

Rendu chez moi, je me suis rendu compte de l’ampleur de cette rencontre. Malgré toute la joie que j’en ai ressenti, j’étais pris avec cette idée que quelqu’un m’avait remarqué. Elle m’a vu assez souvent pour connaître certaines choses sur moi. Peut-être que d’autres personnes se souviennent de moi, mais que seulement elle soit venu me voir. Peut-être que seulement la majorité des gens ne me perçoivent pas alors qu’une minorité est témoin de mes actions sans que je ne m’en aperçoive. Ma liberté serait alors illusoire. Je n’ai pas dormi cette nuit là. Incapable de laisser partir l’idée que toute ma vie, je vivais sur un principe qui n’étais que partiellement vrai alors que j’avais besoin de sa complète vérité. Les jours suivant, je regardais les gens avec l’oeil suspect d’être épié. J’ai arrêté de faire des bonnes actions, paralysé par la peur d’être jugé par cette minorité hypothétique. Les gens continuaient à m’oublier comme avant, mais la différence était dans mon esprit. Le germe du doute s’était ancré dans mon âme comme une mauvaise herbe dans un jardin zen. Une semaine est passé durant laquelle je ne faisais que penser à cette femme qui est venu détruire ma liberté avec le choc d'un baisé. Mon cœur avait trop aimé notre rencontre pour que je lui en veuille d’avoir fait cela. Après tout, elle ne le savait même pas. Je devais lui en parler. Je lui ai donc écris et nous avons pris rendez-vous le lendemain pour souper, elle m’a dit qu’elle avait justement beaucoup pensé à moi.

Au restaurant, je n’ai pas pu me contenir très longtemps. Je lui ai parlé de ma situation par rapport au monde qui m’oublie constamment et de l’effet de l’avoir rencontrer et de savoir qu’elle se souvenait de moi, de comment elle avait détruit ma liberté avec ses yeux souriants et sa tresse qu’elle portait encore ce soir là d’ailleurs. Au gré de mon discours, je l’ai vu rapetisser et se recroqueviller sur elle-même. J’ai dû m’arrêter pour m’excuser de la rudesse des mots que je lui imposait. Elle a levé les yeux vers les miens et une fine larme à coulé. J’ai alors compris que c’étais à mon tour d’écouter et elle a commencé à raconter son histoire à elle. Pour une raison inconnue, elle ne s’est jamais rappelé de personne. Aucun visage, aucune voix ne lui venait en tête lorsqu’elle entendait un nom. Jusqu’au jour où elle m’a vu dans le métro. Pendant environ un mois, elle me voyait quotidiennement et pour aucune raison évidente, elle se rappelait de moi d’un jour à l’autre. Elle regardait mes gestes galants et l’aide que j’apportais au gens. Elle me regardait aussi regarder les gens. Puis pendant presque un an, elle ne m’a plus revu, mon horaire avait changé. Puis, voilà une semaine, elle m’a vu dans le métro. Perdu dans mon livre, elle est venu m’y pêcher.

Mon cœur s’est allégé au fil de ses mots. Moi aussi, j’ai eu une petite larme et j’ai compris que comme moi, elle avait les yeux mouillés d’émotion et non de tristesse. Nous étions uniques l’un pour l’autre comme jamais on avait pu l’imaginer. Je me suis levé et j’ai fais le tour de la table pour la rejoindre. Elle m’a suivi des yeux puis des mains quand j’étais assez proche et finalement, je l'ai embrassée tendrement. Depuis ce soir là, on est ensemble. Je me rappelle des gens qu’on rencontre et les gens se souviennent d’elle pendant que nous, on se souvient l’un de l’autre, confortablement perdu dans notre amour.

victoire insignifiante

J'ai réussi. Le pied de la statue était effectivement parfait. J'ai passé la journée assis à regarder le temps passer. L'avant-midi est passé vite et dès le midi j'ai noté une différence. Le temps passait déjà plus lentement. La différence était discrète, mais je l'ai vu dans le vent dans les feuilles, dans le vol de dizaines de pigeons, dans le pas des gens. Ceux-ci n'avaient d'ailleurs pas l'air de s'en rendre compte comme si leur action camoufflait celle du temps. De rester assis, je pouvais voir la différence. L'après-midi est passé en ralentissant tranquillement. Puis, au soir, il était évident que je réussissait tranquillement à percer le temps. Il a fait ce qu'il pouvait pour m'en empêcher en me déconcentrant : des sans-abris sont venus me parler, des pigeons sont passé proche... C'est quand les dernières lueures du soleil ont disparu que le temps à flanché. Toute la nuit, le temps s'est arrêté pour se montrer à moi. J'ai vu du passé, du présent d'ailleurs et du futur complètement mélangé. Je pouvais voir le temps au complet, depuis qu'on l'a inventé jusqu'à ce qu'on ne puisse plus le compter.

C'est à ce moment que j'ai commencé à déprimer. Le temps n'était pas ce que je cherchais vraiment. Je l'ai percé comme personne ne l'avait fait auparavant et pourtant, il n'avait pas répondu à mes questions. Je croyais à tort que l'ensemble des connaissances que le temps a emmagasiné pourrait m'aider avec mes questions, mais après les avoir consulté, je n'avais toujours pas ce qu'il me fallait. Quand j'ai compris, j'ai laissé le temps reprendre son cour. Tranquillement au début pour pas le brusquer puis à sa vitesse normale ensuite. J'ai peur de l'avoir percé pour rien ou encore pire d'avoir laissé des trous irréparables. J'ai aussi peur de ne pas pouvoir trouver réponse à mes questions. Je vais voir si je peux consulter le temps avec plus de détails. Peut-être que je n'ai pas bien vu la première fois. Je vais retourner à ma statue dès que je peux.

lundi, avril 16, 2007

mes recherches sont peut-etre finies

J'ai passé la journée à chercher l'endroit parfait. Ce n'est pas le premier jour que j'investit dans cette recherche. Quand je trouve un endroit qui a le potentiel, j'y retourne très tôt le matin et je m'y assied jusqu'à la nuit d'après pour voir si le cycle d'une journée est parfait ou non. Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais trouvé cet endroit parce que j'étais jamais allé dans ce parc au centre-ville. Au pied d'une statue, j'ai vu sur un hotel avec des centaines de gens qui entrent ou sortent quotidiennement. Le parc est assez aéré, donc on voit assez bien la rue de la statue. Même qu'on voit le ciel assez bien. Si je suis chanceux, je pourrai voir une étoile ou deux durant la nuit. Demain matin, je devrai y retourner pour voir si l'endroit fait effectivement l'affaire.

jeudi, avril 12, 2007

Spiegelsaal

Imaginez une pièce remplie de miroirs comme dans un palais de glace dans un parc d'attraction. Vous rentrez et tout les sons extérieurs s'arrêtent. Il n'y a plus de sons de manèges ou de foule pour vous rapeller que vous êtes dans un endroit de plaisir et de divertissement. Il y a juste assez de lumières pour que vous puissiez voir dans les miroirs, mais pas assez pour bien y voir. Vous vous faufillez comme vous pouvez pour atteindre le centre du palais et un espace relativement grand s'ouvre à vous avec tout ces miroirs qui vous regardent. Au milieu de ce jury, il fait noir comme dans un rêve. Imaginez qu'un des miroirs ne réflètent pas ce qu'il doit refléter. Imaginez que vous y voyez un êter cher, puis vous vous rendez compte que chacun des miroirs réflètent des personnes qui vous sont proches qui vous regardent, immobiles. À l'opposé du premier miroir que vous avez approché, une voix se fait entendre. Cette personne dans ce miroir vous juge et vous insulte. Elle vous remémore un fait désagréable à propos d'elle et elle finit par vous le reprocher. Vous vous précipitez vers lui pour vous expliquer, mais un autre miroir prend parole en même temps. Il fait le même chose que le premier qui n'a toujours pas arrêté. La situation se déteriore rapidement et les mirois s'accumulent dans votre esprit. Ils crient, ils insultent, ils pointent en riant. Réussissez vous a imaginez autre chose que de vouloir briser ces images ? ou de vouloir quitter le palais de glace en criant, les mains sur les oreilles ? Et bien, faites l'effort, et imaginez que vous devez rester dans ce palais à écouter ces miroirs vous détruire parce qu'un des miroirs est resté silencieux. Ce miroir reflète cette personne que vous aimez plus que tout au monde et même si elle ne fait rien pour vous aider, elle en fait déjà beaucoup plus que les autres en ne vous détruisant pas. Imaginez que votre seul ilot de sérénité soit cette personne et qu'elle finisse par vous insulter aussi... Ce n'est pas agréable d'imaginer de telles choses, alors pourquoi le faites vous ?

mercredi, avril 11, 2007

gravity on me, never let me down

ce soir j'ai vérifié et dans une zone assez limitée à ma personne, la gravité à fait défaut. Je marchais candidement dans la nuit quand je m'arrêtai, allerté par une anomalie que mon instinct philosophe avait détecté. Un oeil en arrière, de chaque côté puis une oreille tendue, rien. Je repri le pas et la chanson sound check de gorillaz commença à cet instant exact où mon premier pas fut terminé. Rendu au second pas, j'avais déjà quitté le sol. Je n'ai pas paniqué parce qu'avec la lumière orange urbaine de la rue, ce petit vent discret avec la chanson qui joue, la chose la plus logique était de s'envoler. L'air était froid, mais je me sentais comme dans les bras d'une femme aimée, bien au chaud. J'ai marché ainsi pendant quatre minutes quarante-et-une secondes pour tranquillement redescendre vers le trotoire. Le talon en premier, j'ai regagné le sol comme si c'étais la chose la plus naturelle, puisque ce l'était. Je vous écris ceci et pourtant je me sens encore le pied léger, comme si une partie de moi flottait encore, ne voulant pas quitté ce confort d'être aimé.

samedi, avril 07, 2007

idée pour une prochaine histoire

C'est l'histoire d'un l'homme qui n'existe pas. Il vit tranquillement sa vie sans que personne ne s'en soucis. Vous l'avez peut-être déjà vu mais vous ne vous en rapellez plus. Vous vous êtes peut-être heurté dans une foule, mais vous ne l'avez même pas remarqué. Vous avez peut-être entendu ses mots mais vous ne vous souvenez pas qui vous les a dis. Personne n'a de preuves et pourtant il est là, à regarder cette autre monde qui se déroule devant lui.

pour changer de sujet, la nuit passé, j'ai rêvé que j'épluchait une patate grosse comme ma face...Dieu sait pourquoi !

vendredi, avril 06, 2007

Un exemple de philo

Bouzou, j'ai écris ma dissertation finale pour un de mes cours de philo et je me disais que d'en mettre un extrait sur mon blog aiderait peut-être mon entourage à comprendre ce que je fais dans ces cours de soit disant pelletage de nuage, alors voilà. Si vous avez des questions ou des critiques, ne vous gêné pas pour m'en faire part. désolé si c'est un peu lourd comme texte.

"À propos des connaissances vraies et fausses et de la façon de les différenciers. J’aimerais premièrement faire une division de l’ensemble des connaissances : celles dont on peut atteindre la certitude et celles dont on ne peut pas. Je crois que celles dont on ne peut pas être certain sont celles qui sont de l’ordre de la nature, du monde, c’est à dire celles qui sont physiques et qui appartiennent au monde sensible. Pour le bien de la cause, appellons les les connaissances naturelles. L’ambiguïté de nos sens en tant qu’humain en général fais en sorte que ce qu’on perçoit du monde n’est que ce que l’humain peut percevoir. Il y a place à une possibilité logique que dans le monde il y a des choses qui y existent et qui y vivent, mais qui sont hors de portée de nos sens et qui selon nous, n’existent pas. Donc toutes les croyances basées sur les sensations et l’idée qu’on se fait du monde dans lequel on vit ne sont vraies que pour l’humain. Elles ne sont pas vraies de façon absolu. Donc, on ne peut en être certain et elles demeurent des croyances. Par contre, les connaissances basées sur des principes qui ne sont pas de l’ordre de la nature, qui ne sont pas soumis à des limites physiques, mais qui ont été créées par l’humain sont à la portée de la certitude ; par exemple, les mathématiques font partie de ces connaissances humaines. Il est impossible dans la nature d’observer des mathématiques, mais il est possible de traduire nos perceptions du monde en mathématique. On est certain du principe que 2 et 2 font 4 parce que c’est nous qui sommes la base de cette idée. La création des mathématiques est donc subordonnée à notre création. On pourrait pourtant dire que puisque les mathématiques sont basées sur notre observation du monde, elles sont donc subordonnées à la nature et non à nous, mais ce n’est pas la cas. Les mathématiques sont abstraites et sont donc évidement imperceptibles. Nos sens sont donc incapable de percevoir les mathématiques, même si elles étaient présentes dans le monde. C’est nous qui avons usé de nos perceptions sensibles pour en faire des situations abstraites possibles à résoudre. Donc puisque les mathématiques sont nées de nous et que nous avons posés les prémises de base des mathématiques, toutes les déductions qui en découle sont vraies si elles respectent les critères posés. Ces prémises nous ont été inspirées de nos sens, mais ne sont pas basé dessus. En mettant deux paquets de deux roches chacun ensemble, on a constaté qu’on avait toujours quatre roches au total. Cette constatation est basé sur les sens puisqu’on parle de roches, éléments qu’on réussi à percevoir dans le monde. On peut répéter l’expérience avec un infinité d’items et on constatera le même résultat : pour tout x, 2x + 2x = 4x. En voyant cette formule on peut carrément enlever les x, c’est à dire le côté naturel, basé sur le sens incertains et seulement garder les chiffres et on vient de ce coup de définir l’addition. C’est donc les perceptions sensibles, filtrées par notre raison qui a fait naître les principes abstraits. Si le doute du sensible est écarté, on a accès à la certitude. "

mercredi, mars 28, 2007

Meurtre citrouille

un vieux stop-motion qui date de l'automne passé, je l'ai finalement mis sur le web, y'en a d'autres qui vont suivre j'imagine

mardi, mars 27, 2007

Un autre de mes coloc : Pitt

Il faut croire que ces temps ci je suis plus dans l'art visuel que l'écris, peu importe, voila un tit dessin que j'ai fait qui me chicottait depuis un bout.

samedi, mars 24, 2007

Spartacus : L'homme

Voilà un cliché de Spartacus en pleine démonstration d'un de ses multiples talents ; modèle.

lundi, mars 12, 2007

Ça me tentais

Une vieille affaire j'ai fais, mais je la trouvais swell, faque la voilà. Je sais c'est pas le meilleur photoshop et si ça arrivait, je pourrais même pas imaginer mes allergies atomiques, mais laissons faire les détails inutiles.


lundi, mars 05, 2007

mon esprit est encore enneigé

Ce matin je me suis levé tôt parce que je dormais mal. Des rêves étranges, inconfortables règnaient dans mon esprit. Je me suis lavé, j'ai mangé, j'ai lu le journal, pendant que dehors une belle neige fine tombait rapidement. Je me suis finalement assis devant la fenêtre pour lire. La première gorgée de café m'a fais du bien, comme un retour au confort. Mon livre grand ouvert sur mes genous, je regardais le clocher de l'église voisine. J'aime beaucoup les clochers à des températures comme celle-ci ou dans un orage électrique. Ils tiennent debout comme en défiant la nature, comme en disant à Dieu lui même qu'ils ne tomberont jamais, pas même sous le poids du temps. Une volée de petits oiseaux noirs passe dans le blanc du ciel.

J'aurais aimé pouvoir vivre ce simple moment avec quelqu'un, mais ce n'est pas la cas. Tampis. Le moment n'est pas moins beau.

mercredi, février 21, 2007

nouvelle neige 21 février 2007

Il y a dehors une belle neige qui descend tranquillement. Des gros flocons qui tombent paresseusement au gré du petit vent. J'aimerais aller jusqu'au fleuve et marcher sur la glace le plus loin je peux dans la nuit. La neige qui craque sur la glace solide comme le roc. Le vent qui n'arrête pas de me demander ce que je fais aussi loin de la rive. L'eau lourde et froide qui accélère pour ne pas être responsable de mes actes. Mais au lieu du classique suicide hivernal, j'étale, une à une, toutes mes craintes sur la glace, puis ensuite tous mes soucis et ensuite toutes mes angoisses et je retourne un peu vers la terre ferme et je m'assois sur cette scène naturelle, face à l'eau.

Le froid a gelé tout les sons usuels de la ville. Tout ce que je peux entendre c'est les tonnes d'eau qui coulent lourdement comme le temps en dessous de moi. Un à un, je regarde mes problèmes se recouvrir de neige. Un gros flocon qui cache un mot silencieusement. Un fragment de glace qui s'éffrite dans le courrant et qui dérive avec un de mes ennuis. La nuit passe sans dire un mot et moi je reste assis à regarder mes difficultés s'en aller.

Finalement, Vénus vient m'annoncer que le soleil s'en vient et je me relève de mes méditations. En retournant vers mon refuge, je souri à l'idée que d'ici maximum une saison, tout mes problèmes seront dilués dans un fleuve de mots.

mardi, février 20, 2007

ya rien comme écrire dans un état second

Encore ce sentiment de ne pas exister. Je pourrais être un logiciel qui répond tout seul sur msn. Je pourrais être un enregistrement derrières une porte. Je pourrais être remplacé par un paquet de 1 pis de 0. J'ai trop souvent remarqué les moments où j'avais l'impression de ne pas exister. Il faut que je note les moments où j'ai plus l'impression d'exister et voir dans quelles conditions. Il est manifestement plus intéressant d'étudier la présence de quelque chose que son absence surtout dans le cas d'un attribut formulé comme positif. Exister c'est la base de la preuve ontologique. Exister c'est se raprocher de la perfection. C'est le premier pas, que j'ai de la misère à faire et à ne pas reculer. On dirait que j'ai un confort dans cette inexistence, dans le fait que pour l'espace d'une journée, je n'ai rien influencé autour de moi. Durant toute cette journée, l'espace que j'ai occupé aurait pu être vide et tout aurait été absolument pareil. D'être conscient de cette situation donne une très grande liberté dans mes actions. On pourait croire que mes actions pourraient justement changer cette situation et influencer quelqu'un, quelque chose, mais on dirait que le plus grand des mes efforts ne réussi rien devant certaines journées qui échappent inexorablement à ma portée. Je n'ai plus envi de me lever en me demandant quelles journées mes efforts serviraient et quelles journées ils ne serviraient pas. Je vais faire comme si elles étaient toutes indépendantes de mes actions, ca va être moins essouflant et moins déçevant.

vendredi, février 02, 2007

Que celles en psycho s'amusent !

Ces temps-ci j'ai une fixation sur un image dont la source, la provenance m'échappe un peu. C'est assez simple. Peu importe où je suis, quand je tombe dans la Lune, j'ai cette image de mon âme qui quitte mon corps en sortant par une de mes pupilles. Elle fait peut-être dix centimètres de long et est une image bleutée de moi dans ma tendre enfance. Elle sort et s'évade en nageant devant moi. Elle semble vraiment à l'aise dans cette "eau", comme si elle y était dans son élément. Je sors de la Lune pas très longtemps après qu'elle soit sortie. Toutes ces idées et la façon dont elles me viennent me font penser à un condamné qui rêve d'une évasion miraculeuse, qui aspire à la liberté.

En écrivant ces lignes, je suis conscient de la valeur symbolique de cette image et des mots que je lui attribue, mais je ne sais pas si j'ai vraiment envi de la décortiquer. Je ne sais pas si j'ai envi de me dire mes quatres vérités à moi-même, mais l'idée de les ignorer et de me les cacher me ronge aussi... Voilà un dilème qui ne devrait pas en être un. Finies les craintes. J'ai à faire face à ce que je suis et à réfléchir à mes visions.

vendredi, janvier 26, 2007

un creux de vague

J'ai comme l'impression que tout mes sentiments sont gaspillés, dépensés dans le temps. L'expression de ceux-ci est un moyen de communication, il ne me sert à rien d'haïr dans le vide. J'ai pas d'ami assez proche, un ami que je vois assez souvent pour parler d'autres choses que ce qui m'est arrivé dans les deux dernières semaines, pour laisser ces choses là sortir finalement. Chui comme obligé de creuser plus loin dans mon monde pour être confortable et donc de diminuer mes chances d'avoir des amis comme ca. La réflexion selon Socrate c'est le discour que l'âme tient a elle-même.

Les sentiments, c'est les états que l'âme ne prend pas le temps de mettre en mots. C'est communiquer par un moyen prévilégié, un chemin unique et pur. Il ne peut pas être mélangé, mal compris. Il n'y a pas de mots mal interprétés, pas de gestes ambigus... mais comme les mots et les gestes, devant le miroir ou seul dans une chambre, c'est complètement inutile.

J'ai pas envi d'avoir de commentaires à propos de ce post sur mon blog. C'est pour être fidèle à l'entête qui dit bienvenu dans ma tête. Je n'écris pas ce texte pour crier à l'aide ou pour me plainder de ma situation. Je l'ai écris parce que c'est une réflexion que j'ai eu et que je veux que ce blog soit une bonne image de ce que je suis.

mercredi, janvier 17, 2007

le toit du monde

Me voilà dans son bureau. Il me parle depuis qu'on est sorti de l'ascenseur, mais j'ai aucune idée de quoi. La décoration assez moche m'ennuie déjà. Les grandes fenêtres attirent mon attention avec la merveilleuse vue qu'elles laissent passer. Posté devant, je regarde le centre-ville du quinzième étage environ. Au loin, l'immense structure du pont se dresse au dessus du fleuve blanc et gelé. Tout les toits sont recouverts de la neige fraîche de ce matin.

Il me tire de mes songes en m'appellant. Je me retourne et soupire. Il commence donc à lire l'épais document devant lui sur son bureau. Les épaules me descendent un peu en comprenant que je dois écouter le contenu complet pour l'approuver ensuite. La fenêtre revient me chercher et je fais semblant d'écouter.

Toutes les cheminées laissent sortir un cône de vapeur blanche qui se déforme en montant dans le vent. Mon regard tombe sur un énorme grafiti sur un toit. Je tente de me représenter comment ces artistes ont fait pour créer leur oeuvre à cette hauteur. Ils ont sûrement eu une bonne dose d'adrénaline juste pour y grimper. J'ai presque envi d'aller en faire un aussi. Surtout comparer à être ici. Je me retourne vers mon lecteur qui n'a pas l'air de remarquer mon absence.

Je retourne vers la fenêtre encore un fois. Sur un toit, pas très loin, une terrasse trône. L'été, elle doit être utilisée quotidiennement. Enfin, moi j'y serais toujours. En pensant à ce qu'une douce nuit d'été aurait l'air sur cette terrasse, je remarque qu'une bonne dizaine d'autres toits en ont aussi une ou un endroit où se retirer quand la température le permet. Comme plein de petites îles désertes, isolées de la vie, mais pourtant dans une mer d'activité. Je cherche d'autres terrasses et tombe sur un puit de lumière. Ses bosses de plastique sont presque complètement recouvertes de neige. Ceux-ci sont avantageusement 4 saisons. La lumière qui doit passer à travers la neige en ce moment doit être magnifique. J'espère seulement que la pièce en dessous est digne d'être baignée dans cette ambiance. Un fauteuil de lecture, un foyer, une bibliothèque et un pupitre. J'y prendrais un scotch. J'y fumerais un petit cigar.

Le temps passe avec les mots de mon fonctionnaire. Tranquillement, le soleil se couche. Tout prend une teinte de confort bleutée qui se fait brusquement chasser par les lampadaires oranges de la ville. La lumière extérieure baisse encore et le reflet du bureau vient s'imposer dans la vitre. Mon intéret s'effrite au gré du changement. Je ne vois plus la ville, mais seulement la lumière jaune du bureau derrière moi. Je recommence à l'écouter et il s'arrête peu de temps après. N'ayant aucunes intentions d'éterniser mon ennuie, je dis que tout est en règle, met mon veston, lui sert la main et quitte le bureau en mettant mes écouteurs.

vendredi, janvier 12, 2007

Une date mémorable

Ça a peut-être l'air de rien, mais j'ai jadis fais des promesses par écris et j'arrivais pas à m'en détacher après qu'elles deviennent insensées. Aujourd'hui, j'ai décidé de mettre par écris ma libération, en espérant que ca va compenser. Si les mots ont été assez fort pour me limiter, ils sont assez forts pour me libérer.

Je laisse le devoir
à mon imparfaite mémoire
d'aujourd'hui oublier
celle que j'ai aimé

Je détruit ce qui me servait
à savoir que j'aimais
à oublier que j'étais
ce qui m'enchaînait

Maintenant me voici
libre de mes pensées
avec une soif d'aimer
une soif d'inonder
mon coeur autrefois tari
 
Free Blog CounterGimahhot