dimanche, avril 29, 2007

nuance entre sentiment et ressentiment

Je commence à etre tanné de passer mes journées à contenir mes sentiments et à les maintenir à l'état de ressentir. Je réprime ce que je ressent parce que la conséquence finale de mes sentiments transmis a toujours été négative. Alors je garde tout pour moi avec quelques fois des tentatives maladroites de diffusion de mes humeurs comme lorsque j'échappe tout ces mots sur ce blog. J'ai pris l'habitude de tout garder, mais il va falloir que j'en laisse sortir, que mes sensations deviennent des sentiments, pleinement transmis aux personnes consernées. J'ai envi d'haïr, de regretter, de désirer, mais j'ai surtout envi d'aimer. Je suis en train de me demander si je devrais continuer à vouloir tout ça. Je suis maladroit dans mes sentiments et les gens ne comprennent pas ça, ou plutôt ne s'attendent tellement pas à ça qu'ils ne le comprennent pas. Le résultat est le même finalement : si je m'ouvre je suis mal perçu et si je reste fermé, je reste incomplet dans la tête des gens. Je pense j'aimerais mieux y être incomplet, on a toujours tendance à combler les choses qu'on ne connait pas avec des idées beaucoup plus belles que ce qu'elle sont en réalité. Je dis ça et pourtant je l'écris et le met sur mon blog. Seulement par le fait d'être afficher ainsi, ces mots sont contradictoires à ce qu'ils disent.

jeudi, avril 26, 2007

répression réprimée

un cri devient un murmure, une émotion devient une impression, une vie devient une histoire ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ca fait mal tellement ca fait du bien, ca fait du bien tellement ca fait mal, faut que ca sorte mais il faut pas que ca sorte, ca sort mais ca sort pas vraiment, ca existe parce que ca m'affecte, mais ca doit pas vraiment exister parce que c'est absurde... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...une intention se morphond en une action, une image remplace une personne, un confort s'éteint dans l'oublie

mercredi, avril 18, 2007

Rappelle toi d'oublier !

Voilà mon dernier texte, je l'aime beaucoup. j'espère que vous aller l'aimer aussi. ^_^ Faites pas de conclusions hâtives en lisant ce texte là ok ?



Je voudrais vous raconter l’histoire de ma vie dans mon empire. Je suis le seul habitant de ce domaine où la liberté règne. Physiquement, il correspond à votre monde, mais il est indépendant. Ma liberté est souveraine grâce à l’impossibilité de vous et votre monde à me percevoir. Pourtant, j’occupe une place physique et j’agis dans le monde, mais mes actions sont soit oubliées, soit mal interprétées ; j’échappe aux sens. Pour vous, je n’existe pas, à l’abri dans mon monde. J’habite un appartement que les gens croient vaquants. J’occupe un poste d’un travail que les gens croient informatisé. Manifestement, je dois parler à certaines personnes pour payer mon loyer ou faire ma commande, mais ces personnes n’arrivent jamais à se rappeler de moi. Étrangement, ils semblent seulement se rappeler avoir parlé à quelqu’un sans se rappeler à qui ni du sujet dont ils ont discuté. Les rares cas qui se rappellent du sujet comme mon propriétaire qui se rappelle avoir récolter le loyer n’arrive pourtant pas à coller un visage ou une voix sur moi. Je peux donc faire ce que je veux et personne ne s’en rappelle : c’est de ce principe que ma liberté est née. Tôt dans ma vie, quand j’ai compris la situation qui m’englobait, j’ai abusé de cette liberté comme n’importe quel jeune qui est trop libre et pas assez focusé ou qui n’a pas assez de volonté. Ces abus m’ont servi à tester les limites de cette liberté. Je me sortais de n’importe quelle situation épineuse grâce à ce vide que je créait dans la mémoire. Je suis allé aussi loin que ma personne morale m’a laissé aller dans les actes immoraux. Inutile d’aller plus loin puisque je savais que je n’irais pas jusque là en temps normal. Rendu à l’âge adulte, j’ai fais exactement le contraire de tout ces tests et j’ai simplement observé le monde comme un film qui se présentait à moi. J’observait attentivement parce que j’avais compris que même si le crédit de mes actions ne m’était pas attribué, mes actions avaient quand même des conséquences. Je voulais observer pour apprendre comment agir pour aider les gens autour puisque je ne voyais pas l’intérêt de déranger d’innocentes personnes. J’ai commencé par de petites actions comme de la simple galanterie dans les espaces publics. N’ayant aucune craintes d’être mal interprété, je prenais chaque opportunités qui se présentaient à moi pour aider les gens autour. Puis avec le temps, j’ai décidé d’agir plus profondément dans la vie des gens. Une fois, une vieille dame m’a dit que je devais être un ange pour venir l’aider ainsi dans sa vie alors qu’elle en avait le plus de besoin alors qu’elle ne se rappelait pas que je lui avait demandé si elle avait besoin d’aide une semaine auparavant. Je n’avais pas le crédit de l’aide que j’apportais, mais au moins je savais que je rendais les gens heureux. Je vivais paisiblement cette vie de fantôme jusqu’à ce qu’une femme vienne anéantir cette liberté absolu avec une seule question innocente. Ce que je ne savais pas à ce moment, c’est que le même question avait détruit son monde à elle, en même temps.

Je lisais debout dans le métro avec de la musique dans les oreilles quand elle m’a approché. Elle s’est mise devant moi et m’a posé une question, mais je ne l’ai pas entendu. Par dessus mon livre, je voyais qu’elle attendait une réaction. Je l’ai regardé et à ma grande stupéfaction, elle me fixait droit dans le yeux. J’ai pris quelques secondes à chercher ce qu’elle faisait à me regarder ayant écarté la possibilité qu’elle m’ait remarqué et parlé. Toute petite, elle me regardait toujours avec ses yeux noisettes parfaitement noyés dans son pâle visage. Sa peau paraissait de soie et une longue tresse noire sortait par devant du capuchon de son manteau rouge. Ses lèvres ont bougé et j’ai lentement enlevé mes écouteurs, trop débalancé par la situation : c’est à moi qu’elle parlait. C’est seulement à ce moment, complètement ouvert à cette nouvelle situation que j’ai entendu sa question pour la première fois. Cette question qui fut fatale pour nos empires respectifs : De quel endroit ou de quel moment est-ce que je te connais ?

La liberté de mes actions n’étaient plus. J’avais la preuve qu’une personne pouvait se rappeler de moi et de mes actions et une personne était assez pour anéantir le caractère universel de ma liberté. Encore plus du fait que je n’avais aucune idée moi même de où elle pouvait me connaître. Elle m’avais remarqué sans que je m’en aperçoive et contrairement à toutes les autres personnes dans ma vie, elle s’était rappelé de moi assez pour me reconnaître et venir m’en parler. Devant mon silence étonné, elle a enchaîné en disant qu’elle était certaine qu’elle me connaissait et le prouva en disant où je travaille et dans quel quartier j’habite. J’approuvait à ses questions d’un mouvement de la tête, ralenti par la surprise. Toujours convaincu de me connaître, elle m’a demandé des nouvelles de ma vie et elle ne m’a même pas laissé le temps de répondre pour me demander si j’avais le temps de prendre un café avec elle à l’instant. Bien sûr que j’avais le temps et j’étais bien trop curieux de cette nouvelle rencontre pour la laisser filer bêtement. Je lui ai répondu que oui j’avais le temps en souriant et elle m’a répondu d’un grand sourire aussi, d’un sourire que je me rappelle encore aujourd’hui avec un chaleureux plaisir.

Séparé par une petite table qui devait se sentir de trop, nous nous sommes donné des nouvelles l’un à l’autre. J’ai porté attention à ce que je disais pour cacher le fait qu’elle est la première personne qui se soit jamais rappelé de moi. Plus elle me parlait d’elle, plus je prenais plaisir à la connaître. Elle me regardait la regarder jusqu'à ce qu’un de nous deux se détourne gêné, avec un regard souriant de la situation. On a échangé nos coordonnées pour pouvoir se recontacter et on s’est quitté avec une dernière surprise des plus agréables : au lieu d’un bec sur chaque joues, nos lèvres ont glissé pour s’embrasser dans le coin de la bouche, doucement, un après l’autre, comme si de rien n’étais, pour camoufler ces tendres idées qui s’étaient révélées.

Rendu chez moi, je me suis rendu compte de l’ampleur de cette rencontre. Malgré toute la joie que j’en ai ressenti, j’étais pris avec cette idée que quelqu’un m’avait remarqué. Elle m’a vu assez souvent pour connaître certaines choses sur moi. Peut-être que d’autres personnes se souviennent de moi, mais que seulement elle soit venu me voir. Peut-être que seulement la majorité des gens ne me perçoivent pas alors qu’une minorité est témoin de mes actions sans que je ne m’en aperçoive. Ma liberté serait alors illusoire. Je n’ai pas dormi cette nuit là. Incapable de laisser partir l’idée que toute ma vie, je vivais sur un principe qui n’étais que partiellement vrai alors que j’avais besoin de sa complète vérité. Les jours suivant, je regardais les gens avec l’oeil suspect d’être épié. J’ai arrêté de faire des bonnes actions, paralysé par la peur d’être jugé par cette minorité hypothétique. Les gens continuaient à m’oublier comme avant, mais la différence était dans mon esprit. Le germe du doute s’était ancré dans mon âme comme une mauvaise herbe dans un jardin zen. Une semaine est passé durant laquelle je ne faisais que penser à cette femme qui est venu détruire ma liberté avec le choc d'un baisé. Mon cœur avait trop aimé notre rencontre pour que je lui en veuille d’avoir fait cela. Après tout, elle ne le savait même pas. Je devais lui en parler. Je lui ai donc écris et nous avons pris rendez-vous le lendemain pour souper, elle m’a dit qu’elle avait justement beaucoup pensé à moi.

Au restaurant, je n’ai pas pu me contenir très longtemps. Je lui ai parlé de ma situation par rapport au monde qui m’oublie constamment et de l’effet de l’avoir rencontrer et de savoir qu’elle se souvenait de moi, de comment elle avait détruit ma liberté avec ses yeux souriants et sa tresse qu’elle portait encore ce soir là d’ailleurs. Au gré de mon discours, je l’ai vu rapetisser et se recroqueviller sur elle-même. J’ai dû m’arrêter pour m’excuser de la rudesse des mots que je lui imposait. Elle a levé les yeux vers les miens et une fine larme à coulé. J’ai alors compris que c’étais à mon tour d’écouter et elle a commencé à raconter son histoire à elle. Pour une raison inconnue, elle ne s’est jamais rappelé de personne. Aucun visage, aucune voix ne lui venait en tête lorsqu’elle entendait un nom. Jusqu’au jour où elle m’a vu dans le métro. Pendant environ un mois, elle me voyait quotidiennement et pour aucune raison évidente, elle se rappelait de moi d’un jour à l’autre. Elle regardait mes gestes galants et l’aide que j’apportais au gens. Elle me regardait aussi regarder les gens. Puis pendant presque un an, elle ne m’a plus revu, mon horaire avait changé. Puis, voilà une semaine, elle m’a vu dans le métro. Perdu dans mon livre, elle est venu m’y pêcher.

Mon cœur s’est allégé au fil de ses mots. Moi aussi, j’ai eu une petite larme et j’ai compris que comme moi, elle avait les yeux mouillés d’émotion et non de tristesse. Nous étions uniques l’un pour l’autre comme jamais on avait pu l’imaginer. Je me suis levé et j’ai fais le tour de la table pour la rejoindre. Elle m’a suivi des yeux puis des mains quand j’étais assez proche et finalement, je l'ai embrassée tendrement. Depuis ce soir là, on est ensemble. Je me rappelle des gens qu’on rencontre et les gens se souviennent d’elle pendant que nous, on se souvient l’un de l’autre, confortablement perdu dans notre amour.

victoire insignifiante

J'ai réussi. Le pied de la statue était effectivement parfait. J'ai passé la journée assis à regarder le temps passer. L'avant-midi est passé vite et dès le midi j'ai noté une différence. Le temps passait déjà plus lentement. La différence était discrète, mais je l'ai vu dans le vent dans les feuilles, dans le vol de dizaines de pigeons, dans le pas des gens. Ceux-ci n'avaient d'ailleurs pas l'air de s'en rendre compte comme si leur action camoufflait celle du temps. De rester assis, je pouvais voir la différence. L'après-midi est passé en ralentissant tranquillement. Puis, au soir, il était évident que je réussissait tranquillement à percer le temps. Il a fait ce qu'il pouvait pour m'en empêcher en me déconcentrant : des sans-abris sont venus me parler, des pigeons sont passé proche... C'est quand les dernières lueures du soleil ont disparu que le temps à flanché. Toute la nuit, le temps s'est arrêté pour se montrer à moi. J'ai vu du passé, du présent d'ailleurs et du futur complètement mélangé. Je pouvais voir le temps au complet, depuis qu'on l'a inventé jusqu'à ce qu'on ne puisse plus le compter.

C'est à ce moment que j'ai commencé à déprimer. Le temps n'était pas ce que je cherchais vraiment. Je l'ai percé comme personne ne l'avait fait auparavant et pourtant, il n'avait pas répondu à mes questions. Je croyais à tort que l'ensemble des connaissances que le temps a emmagasiné pourrait m'aider avec mes questions, mais après les avoir consulté, je n'avais toujours pas ce qu'il me fallait. Quand j'ai compris, j'ai laissé le temps reprendre son cour. Tranquillement au début pour pas le brusquer puis à sa vitesse normale ensuite. J'ai peur de l'avoir percé pour rien ou encore pire d'avoir laissé des trous irréparables. J'ai aussi peur de ne pas pouvoir trouver réponse à mes questions. Je vais voir si je peux consulter le temps avec plus de détails. Peut-être que je n'ai pas bien vu la première fois. Je vais retourner à ma statue dès que je peux.

lundi, avril 16, 2007

mes recherches sont peut-etre finies

J'ai passé la journée à chercher l'endroit parfait. Ce n'est pas le premier jour que j'investit dans cette recherche. Quand je trouve un endroit qui a le potentiel, j'y retourne très tôt le matin et je m'y assied jusqu'à la nuit d'après pour voir si le cycle d'une journée est parfait ou non. Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais trouvé cet endroit parce que j'étais jamais allé dans ce parc au centre-ville. Au pied d'une statue, j'ai vu sur un hotel avec des centaines de gens qui entrent ou sortent quotidiennement. Le parc est assez aéré, donc on voit assez bien la rue de la statue. Même qu'on voit le ciel assez bien. Si je suis chanceux, je pourrai voir une étoile ou deux durant la nuit. Demain matin, je devrai y retourner pour voir si l'endroit fait effectivement l'affaire.

jeudi, avril 12, 2007

Spiegelsaal

Imaginez une pièce remplie de miroirs comme dans un palais de glace dans un parc d'attraction. Vous rentrez et tout les sons extérieurs s'arrêtent. Il n'y a plus de sons de manèges ou de foule pour vous rapeller que vous êtes dans un endroit de plaisir et de divertissement. Il y a juste assez de lumières pour que vous puissiez voir dans les miroirs, mais pas assez pour bien y voir. Vous vous faufillez comme vous pouvez pour atteindre le centre du palais et un espace relativement grand s'ouvre à vous avec tout ces miroirs qui vous regardent. Au milieu de ce jury, il fait noir comme dans un rêve. Imaginez qu'un des miroirs ne réflètent pas ce qu'il doit refléter. Imaginez que vous y voyez un êter cher, puis vous vous rendez compte que chacun des miroirs réflètent des personnes qui vous sont proches qui vous regardent, immobiles. À l'opposé du premier miroir que vous avez approché, une voix se fait entendre. Cette personne dans ce miroir vous juge et vous insulte. Elle vous remémore un fait désagréable à propos d'elle et elle finit par vous le reprocher. Vous vous précipitez vers lui pour vous expliquer, mais un autre miroir prend parole en même temps. Il fait le même chose que le premier qui n'a toujours pas arrêté. La situation se déteriore rapidement et les mirois s'accumulent dans votre esprit. Ils crient, ils insultent, ils pointent en riant. Réussissez vous a imaginez autre chose que de vouloir briser ces images ? ou de vouloir quitter le palais de glace en criant, les mains sur les oreilles ? Et bien, faites l'effort, et imaginez que vous devez rester dans ce palais à écouter ces miroirs vous détruire parce qu'un des miroirs est resté silencieux. Ce miroir reflète cette personne que vous aimez plus que tout au monde et même si elle ne fait rien pour vous aider, elle en fait déjà beaucoup plus que les autres en ne vous détruisant pas. Imaginez que votre seul ilot de sérénité soit cette personne et qu'elle finisse par vous insulter aussi... Ce n'est pas agréable d'imaginer de telles choses, alors pourquoi le faites vous ?

mercredi, avril 11, 2007

gravity on me, never let me down

ce soir j'ai vérifié et dans une zone assez limitée à ma personne, la gravité à fait défaut. Je marchais candidement dans la nuit quand je m'arrêtai, allerté par une anomalie que mon instinct philosophe avait détecté. Un oeil en arrière, de chaque côté puis une oreille tendue, rien. Je repri le pas et la chanson sound check de gorillaz commença à cet instant exact où mon premier pas fut terminé. Rendu au second pas, j'avais déjà quitté le sol. Je n'ai pas paniqué parce qu'avec la lumière orange urbaine de la rue, ce petit vent discret avec la chanson qui joue, la chose la plus logique était de s'envoler. L'air était froid, mais je me sentais comme dans les bras d'une femme aimée, bien au chaud. J'ai marché ainsi pendant quatre minutes quarante-et-une secondes pour tranquillement redescendre vers le trotoire. Le talon en premier, j'ai regagné le sol comme si c'étais la chose la plus naturelle, puisque ce l'était. Je vous écris ceci et pourtant je me sens encore le pied léger, comme si une partie de moi flottait encore, ne voulant pas quitté ce confort d'être aimé.

samedi, avril 07, 2007

idée pour une prochaine histoire

C'est l'histoire d'un l'homme qui n'existe pas. Il vit tranquillement sa vie sans que personne ne s'en soucis. Vous l'avez peut-être déjà vu mais vous ne vous en rapellez plus. Vous vous êtes peut-être heurté dans une foule, mais vous ne l'avez même pas remarqué. Vous avez peut-être entendu ses mots mais vous ne vous souvenez pas qui vous les a dis. Personne n'a de preuves et pourtant il est là, à regarder cette autre monde qui se déroule devant lui.

pour changer de sujet, la nuit passé, j'ai rêvé que j'épluchait une patate grosse comme ma face...Dieu sait pourquoi !

vendredi, avril 06, 2007

Un exemple de philo

Bouzou, j'ai écris ma dissertation finale pour un de mes cours de philo et je me disais que d'en mettre un extrait sur mon blog aiderait peut-être mon entourage à comprendre ce que je fais dans ces cours de soit disant pelletage de nuage, alors voilà. Si vous avez des questions ou des critiques, ne vous gêné pas pour m'en faire part. désolé si c'est un peu lourd comme texte.

"À propos des connaissances vraies et fausses et de la façon de les différenciers. J’aimerais premièrement faire une division de l’ensemble des connaissances : celles dont on peut atteindre la certitude et celles dont on ne peut pas. Je crois que celles dont on ne peut pas être certain sont celles qui sont de l’ordre de la nature, du monde, c’est à dire celles qui sont physiques et qui appartiennent au monde sensible. Pour le bien de la cause, appellons les les connaissances naturelles. L’ambiguïté de nos sens en tant qu’humain en général fais en sorte que ce qu’on perçoit du monde n’est que ce que l’humain peut percevoir. Il y a place à une possibilité logique que dans le monde il y a des choses qui y existent et qui y vivent, mais qui sont hors de portée de nos sens et qui selon nous, n’existent pas. Donc toutes les croyances basées sur les sensations et l’idée qu’on se fait du monde dans lequel on vit ne sont vraies que pour l’humain. Elles ne sont pas vraies de façon absolu. Donc, on ne peut en être certain et elles demeurent des croyances. Par contre, les connaissances basées sur des principes qui ne sont pas de l’ordre de la nature, qui ne sont pas soumis à des limites physiques, mais qui ont été créées par l’humain sont à la portée de la certitude ; par exemple, les mathématiques font partie de ces connaissances humaines. Il est impossible dans la nature d’observer des mathématiques, mais il est possible de traduire nos perceptions du monde en mathématique. On est certain du principe que 2 et 2 font 4 parce que c’est nous qui sommes la base de cette idée. La création des mathématiques est donc subordonnée à notre création. On pourrait pourtant dire que puisque les mathématiques sont basées sur notre observation du monde, elles sont donc subordonnées à la nature et non à nous, mais ce n’est pas la cas. Les mathématiques sont abstraites et sont donc évidement imperceptibles. Nos sens sont donc incapable de percevoir les mathématiques, même si elles étaient présentes dans le monde. C’est nous qui avons usé de nos perceptions sensibles pour en faire des situations abstraites possibles à résoudre. Donc puisque les mathématiques sont nées de nous et que nous avons posés les prémises de base des mathématiques, toutes les déductions qui en découle sont vraies si elles respectent les critères posés. Ces prémises nous ont été inspirées de nos sens, mais ne sont pas basé dessus. En mettant deux paquets de deux roches chacun ensemble, on a constaté qu’on avait toujours quatre roches au total. Cette constatation est basé sur les sens puisqu’on parle de roches, éléments qu’on réussi à percevoir dans le monde. On peut répéter l’expérience avec un infinité d’items et on constatera le même résultat : pour tout x, 2x + 2x = 4x. En voyant cette formule on peut carrément enlever les x, c’est à dire le côté naturel, basé sur le sens incertains et seulement garder les chiffres et on vient de ce coup de définir l’addition. C’est donc les perceptions sensibles, filtrées par notre raison qui a fait naître les principes abstraits. Si le doute du sensible est écarté, on a accès à la certitude. "
 
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