mardi, août 07, 2007

du haut de La roche

À 10 mètres de l'eau, je vais bientôt me lancer dans la rivière. Toutes les fois d'avant, ça été douloureux. Je l'ai vraiment pas. Je le croyais au début mais on me l'a confirmé ensuite La première fois, je ne me suis pas lancé assez loin. La deuxième fois, j'ai fais un flat atomique. La troisième et dernière fois, j'ai piqué le plus possible et j'ai heurté le fond. Techniquement, la prochaine devrais être correct et je vais enfin vraiment avoir du plaisir à me lancer comme tout les autres que je vois s'amuser. Pratiquement, je n'y crois plus parce que je me suis dis exactement la même chose les dernières fois sans toutefois éviter de me blesser. J'ai envi d'enlever ma veste de sauvetage et de me lancer pour pouvoir m'unir au courrant et le laisser me transporter loin de cette roche maudite. Je trouverais une plage à gagner et un sentier pour plonger seul dans la forêt et pouvoir oublier toute cette eau désagréable.


mais je sais que je ne peux pas faire ca, c'est pas ca le jeu et aussi détestable qu'il puisse être pour moi, je n'arrive jamais à l'éviter. Alors autant en finir avec cette chute là et je vais me lancer pour que je puisse au moins dire que j'ai esseillé pour éviter la honte de me faire demander pourquoi je ne le fais pas...

mercredi, août 01, 2007

le mal à huit pattes

ce texte est dans le même genre que la nausée noire, c'est encore un peu dégeux, désolé aux coeurs sensibles



extrait du journal de monsieur ****** retrouvé mort dans son appartement dans la soirée de mercredi le 31 juillet 2007. La police a été appelé par les voisins qui se plaignaient de l’odeur. La date du décès a été évalué au 24 juillet.

- 15 juillet

“j’ai trop mal à la tête. ça fais mal en dedans, je gratte comme un fou comme pour me rendre à un point creux dans ma tête. il faut que je consulte, les tylenol ne font plus aucun effet.”

en date du 17 juillet, monsieur ****** a consulté le docteur Amaurobiida, grec d’origine, pratiquant la médecine depuis une cinquantaine d’années au Québec. Le rapport de docteur Amaurobiida n’indique aucune anomalie apparente chez monsieur ****** malgré les plaintes de ce dernier. Celles-ci consistaient en des mots de têtes torturant qui l’empêchait de penser à quoi que ce soit d’autre que sa douleur. Apparemment que durant toute la rencontre, monsieur ****** se grattait constamment la tête à un endroit presque jusqu’au sang avant de changer d’endroit à gratter sur sa tête. Il a dit qu’il avait l’impression que si il pouvait gratter où le point se situait dans sa tête, il pourrait dégager le mal.

- 17 juillet

“le docteur n’a pas su quoi faire pour moi. j’ai un rendez vous pour un encéphalogramme après demain, un trou s’est glissé dans l’horaire après la mort d’un patient, ils vont pouvoir voir ce qu’il y a dans ma tête qui me fait aussi mal. je n’arrive pas à penser à autre chose, ça pique tout le temps, ça hante constamment mes idées, ça corrompt tout mes fils de pensée, je sais pas si ça va me tuer ou me rendre fou avant.”

l’encéphalogramme de monsieur ****** s’est avéré très peu concluant. Au lieu de découvrir une tumeur comme le docteur Amaurobiida s’attendait ou bien un cerveau en santé, les techniciens ne réussirent pas à faire des clichés clairs et ce même après 3 tentatives. Monsieur ****** a demandé aux 2 techniciens si les images montraient son point et ils lui répondirent que les images semblaient normales et qu’il n’y avait aucune raison de s’en faire. Leur mensonge les fit perdre leur emplois dans l’hôpital et ils eurent une tache à leur dossier professionnel étant donné que monsieur ****** était en droit de connaître les résultats de l’encéphalogramme. L'un d'eux s'est défendus en disant que monsieur ****** semblait agité et presssé à avoir des résultats et que de dire la vérité n'aurait que empiré la situation du patient. Le deuxième n'a seulement mentionné qu'il était dégouté par les gales vives que le patient grattait tout le temps sur sa tête.

- 20 juillet

“depuis les tests, j’ai fais un rêve, ou plutôt un cauchemar, il y avait une seul image, un seul “plan” qui a duré toute la nuit. Dans le noir absolu, il y avait 8 yeux qui luisaient, qui me fixaient et qui clignaient de façon irrégulière. placés en deux rangées, celle du haut avait 2 gros yeux au milieu et deux plus petit sur les côtés et la rangé d’en bas avait 4 yeux de la grosseurs des petits du haut. ils me fixaient sans montrer de sentiments, me jugeaient sans dire de mots, j’ai passé la nuit à me faire défigurer par ce visage difforme. j’ai fini par me réveillé quand les yeux se sont détournés comme pour aller faire autre chose. la douleur s’est accentué à mon réveil. je ne sais plus combien de temps je vais soutenir cette torture là.”

Le docteur Amaurobiida à contacté monsieur ****** le 22 juillet lui annonçant que les images faites par l’encéphalogramme n’étaient pas concluantes. Rien de particulier ne s’était révélé, mais les images étaient toutes floues, sûrement à cause d’un défaut dans la machinerie ou des logiciels d’interprétation de résultat. Un autre rendez-vous a été décidé pour le 20 Août.


- 23 Août

“je ne sui plus vcapable de faire quoi que ça=e soit, j’ai mallalllll, les m.dicaments ne font plsu frien, les docteursd se foustent d momi, je sui pu capabe;, faut caf njjisse, désol totu le monde”

à l’autopsie, de nombreuses gales de grafignures ont été répertoriées dans le coup, sur le torse et dans le dos. il semblerait qu’un objet pointu et large aurait servi de grattoir. Dans l’appartement de monsieur ******, une brosse à grille de BBQ a été trouvé avec du sang dessus qui fut plus tard reconnu comme celui de monsieur ******. Il a été retrouvé dans un bain rempli à moitié d’eau de javel. En plus des gales, sa tête étaient couverte de coupures de rasoir imprécises qui se rallongeaient jusque dans le cou. La cause du décès fut attribuée à la trop grande perte de sang occasionnée par les coupures traitées à l’eau de javel dans le bain. Connaissant l’état de santé de monsieur ****** par les rapports du docteur Amaurobiida, le médecin légiste décida d'ouvrir la tête en dernier pour voir si il y avait effectivement une tumeur ou quelque chose qui pouvait être la cause de la douleur et finalement du suicide de monsieur ******. À l’ouverture de la boîte crânienne, un flot de bébé araignée rougeâtre s’est échappé. Quelques une furent recueillies après la surprise de l’équipe de thanatologues. Dans la tête de monsieur ******, un nid d’araignée de forme tubulaire siégeait au milieu avec dans le centre complètement, l’enveloppe d’une araignée avec les pattes recroquevillées sur elle-même, manifestement la mère, complètement dévorée par sa progéniture qui venait d’éclore et de s’échapper.
 
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