mercredi, avril 11, 2007

gravity on me, never let me down

ce soir j'ai vérifié et dans une zone assez limitée à ma personne, la gravité à fait défaut. Je marchais candidement dans la nuit quand je m'arrêtai, allerté par une anomalie que mon instinct philosophe avait détecté. Un oeil en arrière, de chaque côté puis une oreille tendue, rien. Je repri le pas et la chanson sound check de gorillaz commença à cet instant exact où mon premier pas fut terminé. Rendu au second pas, j'avais déjà quitté le sol. Je n'ai pas paniqué parce qu'avec la lumière orange urbaine de la rue, ce petit vent discret avec la chanson qui joue, la chose la plus logique était de s'envoler. L'air était froid, mais je me sentais comme dans les bras d'une femme aimée, bien au chaud. J'ai marché ainsi pendant quatre minutes quarante-et-une secondes pour tranquillement redescendre vers le trotoire. Le talon en premier, j'ai regagné le sol comme si c'étais la chose la plus naturelle, puisque ce l'était. Je vous écris ceci et pourtant je me sens encore le pied léger, comme si une partie de moi flottait encore, ne voulant pas quitté ce confort d'être aimé.

1 commentaire:

Karine a dit...

WoW!
si tous pouvaient s'élever ainsi,
la plus grande mélodie
serait omniprésente.

 
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